La confiance en soi, ce n’est pas uniquement améliorer ses compétences et croire en sa propre valeur, c’est aussi être capable de se confronter au monde, de poser des limites et défendre ses besoins.
Voici quelques astuces pour vous affirmer et gagner confiance en vous dans le monde du travail.
1. Découvrez vos envies et vos besoins
Il peut être difficile de reconnaître ses envies et ses besoins, en particulier pour les personnes les moins sûres d’elles qui craignent toujours de déranger. Pourtant c’est bien souvent parce qu’on ne tient pas compte de nos besoins qu’on ne se sent pas à l’aise. C’est un cercle vicieux : l’ignorance de ses besoins procure un sentiment d’insécurité qui sabote la confiance en soi et en ses capacités.
Pour améliorer sa confiance, la première étape est donc de prendre le temps de comprendre ce qu’il vous faudrait pour vivre mieux telle ou telle situation compliquée. Avez-vous besoin d’une formation pour satisfaire les exigences de nouvelles responsabilités ?
Chaque fois que vous vous sentez en difficulté, notez-le et déterminez ce qui pourrait satisfaire vos besoins, et comment le mettre en place. Soyez créatif dans les solutions puis ayez le courage de demander à ce qu’elles se concrétisent.
Il y a fort à parier que vos demandes seront raisonnables et que vos chefs et collègues vous soutiendront pour que vous soyez le plus efficace et le plus heureux possible.
Pour réussir, retenez bien ces trois maximes : voir c’est savoir, vouloir c’est pouvoir, oser c’est avoir. Alfred de Musset
2. Soyez casse-pieds
Une fois que vous savez ce dont vous avez besoin, n’ayez pas peur d’aller le chercher. Soyez respectueux des autres et sachez entendre un “non” ferme, mais n’ayez pas peur d’être un peu casse-pieds et de faire entendre ce que vous voulez, qu’il s’agisse d’un nouveau boulot, de matériel ou d’une place dans une formation ou une équipe.
Il est légitime de demander ce dont j’ai besoin, comme ça l’est pour n’importe qui.
3. Préparez vos négociations
Que ce soit pour obtenir une augmentation ou un délai, ou pour vous préparer à un entretien, la phase de négociation peut sembler insurmontable. Combien n’osent pas y aller par peur de recevoir une fin de non-recevoir humiliante ? Pour s’armer de courage, la clé c’est de bien se préparer. Faites des recherches en amont : soyez au clair sur votre objectif et sur la manière de l’atteindre.
Allez-y avec différentes solutions à l’esprit et un plan B en cas de besoin. Préparez des notes claires et renseignez-vous sur vos interlocuteurs. La préparation, c’est le pouvoir.
Commence par te demander ce que tu veux être; puis fais ce que veut ton métier. Épictète
4. Obtenez satisfaction
On a souvent du mal à se dire que nos besoins sont légitimes. Pour vous aider, pensez à la différence entre une envie et un besoin : on a peut-être envie d’une augmentation de 5 000 euros, mais besoin de seulement 500 euros de plus pour payer son loyer. On a envie du Smartphone dernier cri, mais on a juste besoin d’un téléphone qui fonctionne.
Être capable de demander ce qu’on veut, c’est génial, mais c’est intimidant au début. D’autant plus quand on manque de confiance, et que l’on pense que cela va être un non catégorique. Si cela vous arrive, rappelez-vous que c’est votre mental qui s’agite sous la peur, et que jusqu’à preuve du contraire, vous n’êtes pas devin.
Commencez au moins par rester ferme sur vos besoins. Leur satisfaction vous permettra d’être plus heureux et moins stressé, ce que vous méritez tout autant que n’importe qui. Plus vous négocierez, plus vous aurez confiance en vous, et plus vous aurez de chances d’obtenir ce vous désirez.
5. Sachez ce que vous valez
Lors d’une négociation de salaire ou d’un entretien d’embauche, ayez une conscience objective de votre valeur. Si votre amour-propre a tendance à fuir devant la pression, faites au préalable une liste de tous vos talents et qualités. Soyez sûr de vous, montrez à votre interlocuteur que vous savez que vous valez. Si vous y croyez, il y croira.
6. Soyez franc
La franchise, c’est dur. Dire à quelqu’un qu’il a dit ou fait quelque chose de mal est une forte affirmation de vos besoins et ce n’est pas toujours facile à mettre en pratique. Respectez la vérité, et trouvez le ton adéquat, mais restez fort : n’oubliez pas que vos sentiments sont aussi valables que ceux des autres.
7. Osez dire “NON”
Ceux qui doutent de leur valeur manquent de confiance en eux. C’est là que l’instinct intervient. Vous savez ce qui est bon pour vous. Quand quelque chose de nouveau vous effraie, reconnaissez-le et ne laissez pas la peur vous arrêter, mais sachez aussi l’admettre quand les choses sont allées trop loin et que vous n’en tirerez plus rien.
Poser des limites en osant dire « non » est une compétence essentielle mais, étrangement, beaucoup, même parmi les plus confiants, ne la possèdent pas encore. Car derrière la peur de dire « non », il y a la peur primaire du rejet. Si c’est votre cas, entrainez-vous tout seul face au miroir et soyez convaincu que vous allez y arriver.
Vous n’avez pas toujours à vous justifier si ce n’est pas nécessaire, dire « non » est tout à fait valable, et suffisant. Cela peut même être nécessaire, car en acceptant de prendre du travail en plus, vous pouvez manquer de temps pour vos missions principales.
Avec de la confiance, vous avez gagné avant même d’avoir commencé. Marcus Garvey
8. Dégagez vos doutes
Pour reprendre confiance, les doutes doivent être bannis. Chaque fois que vous entendez une petite voix, qu’elle vienne de vous ou de quelqu’un d’autre, remettre en question vos envies ou vos besoins, souvenez-vous que vous avez autant le droit que quiconque d’être heureux et comblé. Si vous vous prenez à douter, ne vous blâmez pas.
Et si une pensée parasite persiste à vous tourmenter, faites quelques longues respirations pour vous aider à faire le vide. Elles vous recentreront sur le moment présent, et vous feront passer à autre chose. Simple, mais radicalement efficace.
La confiance est un élément majeur : sans elle, aucun projet n’aboutit. Éric Tabarly
9. Activez votre réseau d’aide
En cas de situations nouvelles et risquées, où vous vous sentez dépassé, vous pouvez toujours demander de l’aide. Faire appel à vos amis, votre famille ou vos collègues en cas de besoin n’est pas une défaite.
C’est même plutôt un signe de force. De plus, une fois que vous avez sauté le pas en demandant de l’aide, vous n’hésiterez pas à le refaire, entrant ainsi dans un cercle vertueux. Vous pouvez aussi proposer votre aide à vos proches, et répandre ainsi les effets positifs de votre prise de confiance en vous.
Je suis capable. Je suis intelligent. Et je peux le faire.
10. Donner aux autres
Donner aux autres peut-être une bonne échappatoire dans vos moments de faiblesse. Envoyez des fleurs à vos parents, préparez un gâteau pour un ami sans raison particulière, aidez quelqu’un à faire le ménage, cela fera plaisir à la personne qui reçoit, et provoquer un sourire donne un vrai coup de boost.
Quand je donne aux autres, le monde me le rend.
Veillez toutefois à ne pas tomber dans le travers de trop donner : il est difficile d’aider quelqu’un si on ne commence par prendre soin de soi.