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Publié le 29/08/2018, mis à jour le 04/10/2024
Relations interpersonnelles
Comment se faire respecter?
Le respect est d’abord une affaire personnelle
Quand le respect est mort
Il n’est pas toujours évident de savoir se faire respecter. Surtout quand on manque de confiance en soi et qu’on associe le fait d’être respecté à celui d’être aimé. C’est même souvent l’inverse qui se produit quand on fait preuve d’une gentillesse excessive. Certaines personnes ne s’embarrassent effectivement pas de scrupules, et profitent de ceux qui ont du mal à s’affirmer et à savoir dire non.
D’ailleurs, l’excès est toujours douteux et on peut s’interroger sur les réelles intentions d’une personne trop gentille. Agit-elle dans l’optique sincère de vouloir faire plaisir ou de plaire à tout prix pour quelques peurs cachées ? Comme la peur de blesser ou de décevoir ?
Ce cas de figure est particulièrement présent chez ceux qui ressentent une insécurité affective suite à un sentiment d’illégitimité ou d’infériorité apparu et entretenu depuis l’enfance. Il est nécessaire de faire un travail sur soi quand c’est le cas. Mais généralement, un manque affectif qui a produit une blessure narcissique inconsciente et une image de soi négative ne saurait être soigné sans l’aide d’un psychothérapeute.
La posture de l’assertivité
Comme nous allons le voir avec nos 5 astuces, le respect ne repose ni sur l’amour, ni non plus sur la crainte de l’autre, mais sur une posture : l’assertivité. Elle serait le fait d’oser être soi en assumant ce qu’on fait, pense et dit dans le respect de l’autre. On a donc une double démarche réunissant la capacité d’être soi-même et l’envie de s’inscrire dans un lien relationnel constructif.
Être assertif est loin d’être inné. Cela suppose de l’empathie et un peu de psychologie, mais une surtout une bonne relation à soi-même. Or, celle-ci repose sur une connaissance de soi suffisante. C’est la conscience de savoir quels sont nos besoins, nos envies, nos limites et nos capacités.
L’assertivité est la posture du juste équilibre, elle est donc difficile à saisir, surtout dans une situation sensible propice au conflit. C’est pourtant la posture qui garantit le respect des autres à 100 %. Voici quelques indices pour s’en rapprocher le plus possible.
Oublier l’agressivité et les rapports de force
Gare à l’égo. Si en tant que supérieur hiérarchique, ou parent, vous détenez le « leadership » sur autrui, il est sage de ne pas abuser de sa position ou d’en prendre conscience quand cela arrive. Contrairement à ce que peut penser un manipulateur narcissique et sadique à la Staline, la soumission n’est pas un canal conduisant au respect. Que cela soit le respect de soi ou celui des autres.
Pour recevoir, il faut d’abord donner. Question respect, c’est la même logique. Pour être respecté, il faut d’abord respecter les autres. Si l’on vous voit agir comme un sans-gêne, ou que vous vous montrez agressif et méprisant envers un tiers, il y a fort à parier que vous tomberez vite dans l’estime de vos proches.
Avoir un comportement cohérent
Comme nous l’avons compris, le respect est donc affaire d’honnêteté, et cela passe aussi par les détails. Que cela soit de rapporter un livre emprunté à votre copine, ou pour des sujets plus sérieux comme rembourser une somme, le respect vient de vos positions. Si vous vous engagez, et que vous ne respectez pas votre propre parole, vous ne pouvez pas attendre de l’autre qu’il en fasse autant. S’engager, c’est accepter en pleine conscience de s’exposer au regard des autres. Dans ce cas, n’ayez qu’une parole, et réfléchissez avant de dire oui ou non pour avancer confiant.
Avoir une parole impeccable
De la bienveillance dans le langage verbal
Avoir une parole impeccable, c’est le premier accord toltèque. Il s’agit de ne pas être médisant sur les autres, ni participer aux ragots. Plus facile à dire qu’à faire car cela demande de sortir de sa zone de confort en cessant d’être passif et de prendre le risque de se faire traiter de rabat-joie.
Ce malaise passé, vous êtes sûrs de gagner le respect de tous à moyen et long termes. Les gens sauront que vous êtes vrai et honnête avec eux, quoiqu’ils soient en face de vous, ou qu’ils aient le dos tourné. Même si ce n’est pas le but recherché, c’est ainsi que l’on développe son charisme.
Il existe une astuce héritée de Socrate, maître en art de se poser les bonnes questions, pour repérer une conversation basée sur la médisance d’un autre. Vous devez prêter attention aux trois indices suivants :
- La vérité : est-ce que la personne tient son information d’elle, ou d’un autre ?
- La bonté : est-ce une information positive, ou juste de la médisance ?
- L’utilité : est-ce une information utile, ou non ?
Si ces trois indices n’apparaissent pas, vous pouvez changer de conversation.
Trop d’excuses tue l’excuse
Enfin, puisque nous sommes humains, nous sommes condamnés à réussir aussi bien qu’à échouer. Admettre des erreurs ou exprimer des regrets fait partie de la vie. Mais les excuses, comme pour le reste sont à double tranchant, tout est question d’équilibre, et de dosage. S’excuser est nécessaire quand on a commis une erreur, une maladresse, ou qu’on a piqué un coup de sang. En s’excusant, on se responsabilise et pour gagner le respect de l’autre, c’est la seule issue.
Mais attention, trop d’excuses tuent l’excuse. Ne vous excusez pas à tort et à travers, on ne pourrait alors que douter de vous. Et soyez d’abord votre propre juge, car certaines personnes mal avisées pourraient en profiter et jouer sur votre culpabilité. Être à l’écoute est une grande qualité, une autre qui ne l’est pas moins est le discernement.
Pour aller plus loin : Fabien Olicar, Votre cerveau est extraordinaire ! - 50 astuces de mentaliste qui vont vous changer la vie, Broché, 2017
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