Les conseils d’un psychiatre pour être plus heureux
Comme tout le monde
Sujet au morose ou fatigué psychologiquement d’un quotidien bien rempli entre le bureau et la maison durant la semaine ? Le bonheur semble être aujourd’hui dévolu au moment du week-end ou des vacances. Ce n’est pas une vie !
La santé, ce n’est pas l’absence de maladies, mais se sentir en pleine forme et se faire plaisir. Etre bien donc, tout simplement.
L’étude de Tal Ben-Shahar
Le psychiatre Tal Ben-Shahar, spécialisé dans la psychologie positive, une discipline apparue il y a une vingtaine d’années sous l’initiative de Martin Seligman, s’appuie sur une série d’exercices consistant à développer une pensée axée sur les aspects positifs de notre vie, optimisant ainsi notre fonctionnement et donc notre santé mentale et physique.
Si vous avez la sensation d’être tout le temps fatigué, en plus de ressentir un stress sous-jacent permanent, ne cherchez plus, les deux phénomènes sont liés ! Le stress comme générateur de fatigue, nous en connaissons bien les effets. Empiétés dans nos pensées et émotions négatives, en plus d’une estime de soi mise à mal, nous avons du mal à nous concentrer et à trouver le sommeil.
Cependant, les psychiatres ont aussi vu que le stress peut aussi être un générateur d’énergie, si nous savons le gérer.
Un travail sur son mental
Comment ? En ne se laissant pas accabler par les situations imprévues ou angoissantes, mais en les vivant comme des challenges ! Pour cela, il faut avoir un esprit préparé à la prise de recul, à la confiance en la vie et non à la panique. Il est donc important de s’accorder des temps de pause pour prendre du recul et lâcher-prise.
En plus de vous reposer l’esprit, cela vous sera plus facile de gérer vos émotions et pensées quand vous sentirez la situation vous échapper. D’ailleurs, au moment de la crise, pour vous aider à mieux la vivre, challengez-vous en pensant positif : « je peux le faire » ou « j’accueille ce moment et cette situation, il n’y a rien d’insurmontable ».
Le bonheur est avec les autres
Inscrit dans notre ADN
Le bonheur seul, n’a pas grand sens, à défaut de quoi nous serions tous en quête de solitude ! Notre désir d’amour en est là preuve. Nous sommes des animaux sociaux, pour reprendre l’idée d’Aristote. Il n’avait pas tort, puisque cette sociabilité est codée dans notre ADN. Sans sociabilité, Homo Sapiens n’aurait pas eu le succès qu’on lui connaît.
De plus, Nous avons tous goûté à ce sentiment de vide et de tristesse, qui est propre à la solitude. C’est dans notre nature d’être entouré. Il est donc important de se tourner vers ceux que l’on aime et auprès de qui on se sait aimé, d’avoir un lien étroit avec eux. C’est le fondement de tout bonheur de toute façon !
Etre présent
Aide-toi et le ciel t’aidera, dit-on. Ce qui est aussi vrai en psychologie positive, c’est qu’en aidant les autres, on s’aidera. Pour la psychologie positive, l’aide, l’altruisme ou la capacité à donner un peu de bonheur à sa famille, aux amis, collègues etc. en leur rendant service ou en leur apportant une main secourable, n’est pas à sens unique. Il n’y en a pas un qui prend et l’autre qui donne, il y a une mécanique vertueuse qui veut qu’on aide les autres, en s’aidant par là même.
De plus, souvenez-vous qu’apporter de l’aide et donner de vous-même est une immense joie. Le texte d’Eilleen Caddy l’explique à merveille, en rappelant par ailleurs que l’on récolte ce que ce que l’on sème !
Reconnaître les cadeaux de la vie
Le Ciel nous le rend bien
Souvenez-vous également de la gratitude nous rends plus heureux ! Etre dans une attitude de gratitude engendre un cercle vertueux : plus heureux, plus reconnaissant avec les autres, plus optimiste, notre système immunitaire en bénéficie ! Une bonne santé est donc gage de bonheur ! Et vice-versa !
Pour aller plus loin
Si vous souhaitez approfondir le sujet et en savoir plus sur la psychologie positive, nous vous invitons à vous renseigner sur Martin Seligman, qui a publié en 2011, La Fabrique du bonheur – Vivre les bienfaits de la psychologie positive au quotidien.
Pour lire cet article, abonnez-vous gratuitement ou connectez-vous
