Les 4 questions à se poser pour que notre vie est un sens
Souvenez-vous de Viktor Frankl, psychothérapeute, rescapé d’Auschwitz, et père de la logothérapie. C’est lui qui a montré que notre bonheur et notre combativité face aux difficultés repose sur le sens que nous donnons à notre vie. Trouver sa place, son rôle, telle est notre mission intime, le but d’une vie. Pour trouver ce but, il faut se poser les bonnes questions, dont les 4 que voici :
Quelle est ma raison d’être ?
Qu’est-ce qu’on fait ici, et qu’est ce qui fait que la vie vaut d’être vécue ? Rappelez-vous de la 3ème subtilité de l’art de s’en foutre de Mark Manson. Est-ce que les revers, les chagrins et la tristesse n’ont pas leur place aussi dans une vie pleine ? Souvent, nous avons besoin d’une bonne dose d’irritation, de frustration et de mécontentement pour nous faire avancer. La vie est pleine d’exemples !
À qui suis-je connecté(e) ?
Souvenez-vous l’entretien avec Isabelle Filliozat , qui nous rappelle que la source du bonheur, évidente et primaire, c’est de se sentir connecté à l’autre. L’homme est un animal social affectueux. Vous êtes là pour aimer, pour être le soleil d’une autre personne. Et charité bien ordonnée commence toujours par soi-même!;). Aimez-vous comme vous aimeriez être aimé, ainsi vous aurez de quoi offrir à l’autre personne.
Suis-je conscient(e) que ce monde est merveilleux ?
Ce monde est beau et sa beauté est multiple : un air d’opéra, l’amitié insolite d’un ours et d’un tigre élevés ensemble, les étoiles, le sommet d’une montagne, les mystères de la physique quantique, etc. Ces choses sont merveilleuses parce qu’elles nous procurent autant de plaisir aux yeux qu’à l’âme.
Nous sommes tellement émerveillés, que nous en cessons de nous sentir comme le centre de l’univers, mieux nous nous sentons connectés à celui-ci, et rassurés. Cet émerveillement et ce dépassement ont le goût du sacré. Ils nous débarrassent de nos angoisses existentielles, et nous avons l’intime conviction que tout va bien, que tout est à sa place, en dépit de ce que raconte le JT de 20h.
Et si ma vie était un roman ?
Tout le monde peut écrire un roman à partir de sa vie. Trois questions y aident :
D’où je viens ?
Comment j’en suis arrivé(e) là ?
Et qu’est-ce que cela signifie ?
Ces trois questions mettent en lumière les cohérences dans nos choix de vie, et nous aident à trouver le fil conducteur.
Deux autres règles s’imposent dans votre roman; partir de l’enfance (terreau de notre personnalité), et adopter délibérément une vision optimiste.
N’oubliez pas, ce qui fait sens, c’est ce qui est bon, bien, et beau.
Valorisez, enfin, les expériences négatives, où vous en avez retiré quelque chose (plus de force, de profondeur, de douceur, de compassion, etc.).