Comment développer son intelligence relationnelle?
Publié le 31/03/2020, mis à jour le 05/11/2024
Connaissance de soi
Comment développer son intelligence relationnelle?
11 min de lecture
En quoi l’intelligence relationnelle est-elle cruciale pour s’épanouir?
Chez certaines personnes, l’intelligence relationnelle semble innée. Elles évoluent dans les interactions sociales avec une aisance remarquable.
Leur capacité à trouver le mot juste pour détendre une situation tendue, à exprimer une demande sans paraître autoritaires, ou à accueillir avec tact une personne timide leur est évident.
Ces personnes illustrent parfaitement ce qu’est l’intelligence relationnelle: l’art d’écouter, d’observer, de sentir l’autre, le groupe et l’environnement, et de s’y adapter judicieusement.
Développer cette intelligence ne fait pas partie des programmes scolaires traditionnels et n’est pas toujours enseigné chez soi. On l’apprend sur le terrain, au fil des expériences, avec aisance ou difficulté.
Elle est pourtant essentielle selon Fabrice Lacombe, psychologue et consultant. Dans son ouvrage L’intelligence relationnelle, un atout majeur pour évoluer en société (Gereso), il soutient que, malgré la primauté de la logique en France, c’est à travers les relations et les émotions que l’intelligence se manifeste. Véritablement.
L’intelligence relationnelle un savoir-être délicat, mêlant intelligence émotionnelle et compétence pratique, nécessitant une certaine psychologie pour naviguer dans les situations de la vie.
Elle implique de reconnaître ses propres émotions et celles des autres, d’interagir avec authenticité tout en respectant les limites personnelles et collectives. Cela peut se traduire par la capacité à collaborer efficacement, à résoudre les conflits, à inspirer et à motiver les autres.
Selon Lacombe, cultiver une telle intelligence est bénéfique pour soi et pour la société. Elle enrichit la vie personnelle et professionnelle, permettant de créer un environnement propice à la croissance personnelle et collective.
Elle aide à comprendre que chaque interaction est une opportunité d’apprentissage et de développement, que chaque relation est un miroir reflétant notre propre compréhension du monde.
Pour développer au mieux notre degré d’intelligence relationnelle, il convient de repérer ses faiblesses et ses points forts en identifiant les 17 éléments constitutifs de cette intelligence subtile.
Personne n'est télépathe. Il est essentiel d'être clair avec des exemples et un langage simple pour une communication efficace.
Écouter
L'écoute active exige concentration, disponibilité, relance, reformulation et questionnement. Elle implique d'accepter la parole de l'autre, même en cas de désaccord.
Accepter les idées des autres
Percevoir la pensée d'autrui comme une menace à ses propres idées est le reflet d’une insécurité intérieure et d’une confusion lexicale. Discuter et confronter ses idées n’implique pas automatiquement un engagement ou une décision.
Négocier
La négociation n’est ni imposer son point de vue ni simplement échanger des avis. Elle vise à trouver un accord mutuel, en respectant et en intégrant les perspectives de chacun.
Gérer son émotion
Gérer ses émotions ne signifie pas simplement les exprimer, mais les exprimer de la bonne manière. Cette gestion s'articule autour de quatre axes:
Prendre du recul en mettant des mots sur nos sentiments.
Assumer ses émotions en parlant en la première personne. «Je suis heureux.»
Différencier nos émotions intérieures de celles liées à la situation ou à l'autre. Par exemple, en pleine dispute, Julien identifie sa colère comme une réaction à la fatigue, et non à son ami, lui permettant de désamorcer le conflit.
Décider quelles émotions partager. Par exemple, une mère peut ressentir de l'amusement, de la peur et de la colère après une bêtise de son enfant, mais elle choisit quelle émotion montrer à celui-ci.
Accepter l'incertitude dans la relation
Les relations humaines sont naturellement imprévisibles. Il y a forcément des différences et des zones d’ombre. Accepter l'incertitude dans une relation n’est pas renoncer à la clarté. En fait, c'est en reconnaissant ces zones d'incertitude que l'on peut établir des points communs clairs et solides avec l'autre personne.
Influencer
Être leader
Être leader n'est pas imposer ses idées, mais guider et renforcer les liens dans un groupe. Son influence ne dépend pas de sa visibilité, mais de sa capacité à orienter naturellement le groupe vers une vision commune.
Donner de la reconnaissance
Tout comme nous avons besoin de nourriture pour notre corps, nous avons besoin de reconnaissance pour notre équilibre psychologique.
Savoir affirmer son point de vue et se mettre en avant
Affirmer son point de vue, c'est prendre le risque de se démarquer, surtout en groupe. Souvent, pour être acceptés, nous nous conformons aux autres, négligeant ainsi notre individualité. Même si l'adaptation est essentielle en groupe, il est aussi crucial d'exprimer sa vérité. C'est un équilibre délicat entre s'intégrer et rester soi-même, avec le risque d'être rejeté. Exprimer son opinion est à la fois risqué et libérateur.
S’avoir accepter l'autorité et en montrer
Il existe trois niveaux de pouvoir dans nos relations:
Le pouvoir d'expression. Il s'agit de choisir d'exprimer ou non ses pensées, comme lorsque nous hésitons à dire quelque chose à quelqu'un.
Le pouvoir de décision qui dépend du contexte. Par exemple, dans un taxi, le passager décide de la destination, mais le chauffeur du trajet et de la vitesse.
Le pouvoir du processus relationnel. Dans une relation, le contrôle peut varier. Pour une relation saine, il faut une compréhension mutuelle et un partage équilibré du contrôle.
Enfin, le pouvoir du processus déterminant qui mène la relation, qu'elle soit formelle ou informelle. Ce pouvoir varie, nécessitant une compréhension mutuelle et un partage équilibré pour une relation saine.
Construire des relations saines et équilibrées
Plaisanter, être léger
Les relations vont au-delà des besoins professionnels, incluant des pauses détente, des moments de plaisir et de rire. Ils renforcent les liens, mais il est essentiel de les gérer pour ne pas empiéter sur le travail.
Adoucir le lien en créant de la chaleur humaine
En interagissant, nos objectifs peuvent différer et provoquer tensions. Pour maintenir une bonne communication, il est vital d'adopter une attitude ouverte sans jugement et sans signes d’agacement ou d’agressivité.
Respecter des limites claires
Lorsque nous sommes en relation il est important de clarifier qui nous sommes, qui est l'autre et quelle est la nature de notre relation. La communication efficace réclame une dissociation claire de ces 3 dimensions
Exprimer ses émotions
Les émotions révèlent nos besoin et influencent nos pensées et nos décisions. Les exprimer de manière adaptée est essentielle pour construire des relations intelligentes.
Obtenir
Une relation efficace consiste à obtenir quelque chose, que ce soit une information ou un résultat. Pour y parvenir, il faut clarifier ce que l'on veut et maintenir la volonté de l'obtenir, en restant concentré sur l'objectif malgré les distractions ou les imprévus.
En interaction avec quelqu'un, il faut toujours se rappeler que l'on poursuit à la fois un objectif relationnel (comment souhaite-t-on que la relation évolue) et un objectif technique (qu'est-ce que l'on veut obtenir de cette personne).
Avoir confiance
La confiance se construit progressivement au fur et à mesure des échanges et des rencontres réussies point elles se place essentiellement sur le plan affectif point la confiance est le ciment de la relation elle permet de construire et surtout de se construire.
Après avoir exploré ces 17 compétences, abordons maintenant des défis relationnels fréquents, notamment la complexité des situations incertaines.
Comment oser être soi dans l’incertitude?
Des difficultés de s’exprimer
Quel est le principal problème des relations? Celle de ne pas s’exprimer clairement par peur de ne pas être accepté pour ce que l’on est, ou d’essuyer un refus, une colère, voire de la violence. Ce qui au final revient au même.
Ce problème de communication peut être un problème connu de tous.
Avec certaines personnes, il nous est plus difficile que d’autres d’avoir des relations parce que leur impact sur notre mental et notre émotionnel est très fort. Cela peut être un parent intimidant, son conjoint, un client difficile ou son supérieur, à qui on n’ose pas toujours dire vraiment ce que l’on pense.
Mais pour Fabrice Lacombe, le problème est plus profond: «La situation, l’interlocuteur mais surtout notre propre personne, nous empêchent de nous affirmer dans ce que nous sommes et ce que nous avons à dire. Il peut même nous arriver de ne plus être clairs dans nos pensées, de ne plus avoir confiance en nos propres avis et de perdre ainsi la responsabilité de notre point de vue, l’engagement dans notre parole »
Ainsi, ce manque de clarté dans notre façon de communiquer et d’agir révèle un manque d’estime, de confiance en soi et de sécurité intérieure.
Conscience, confiance et communication
Quel est le lien exactement? Quand nous nous affirmons (en pleine conscience et non sous l’effet de l’alcool) dans ce que nous sommes, nous partageons notre monde intérieur.
C’est lui l’indice véritable de notre richesse et de notre valeur. Une richesse intérieure non exprimée empêche d’être connu par les autres, et donc reconnu pour ce que l’on est. Il est alors difficile de ne pas dépasser le stade de la relation superficielle et creuse.
S’exprimer, mettre en avant ses idées et opinion, est donc à la fois une prise de risque (on ne peut pas être garant de la pensée de l’autre personne), un partage de son monde intérieur, et une prise de place dans ce monde comme le résume Fabrice Lacombe.
Il est donc essentiel de travailler sur sa confiance. Elle ne s’acquiert pas en se regardant dans une glace et en se répétant que nous sommes les meilleurs. C’est d’abord une posture que l’on dessine avec soi-même. Qui suis-je, qu’est-ce que je veux, qu’est-ce qui compte (ou non).
Apprendre à se faire confiance demande de travailler la pleine conscience de soi et sa gestion des émotions pour aller chercher ce qui est à l’origine de ce manque et de notre mauvaise communication.
L’une des autres problématiques courantes rencontrées par Fabrice Lacombe est la capacité à ajuster sa façon de communiquer en fonction des situations et des personnes.
Comment choisir entre flexibilité et directivité?
Nécessaire souplesse relationnelle
Chacun de nous interagit et communique de manière distincte, comme une empreinte qui nous est propre.
Ces méthodes d'échange, qu'il s'agisse de nos pensées intimes, de nos émotions vibrantes ou de nos préférences lors des rencontres sociales, se révèlent souvent stables et prévisibles, que ce soit dans des situations courantes ou face à des connaissances.
Prenons l'exemple imagé d'un automobiliste qui, jour après jour, parcourt invariablement le même trajet, sans jamais accélérer ou ralentir. Sans jamais s'aventurer sur de nouveaux itinéraires ou envisager une autre voiture. Il est clair que dans la conduite, comme dans la communication, la souplesse et l'adaptabilité sont des vertus. Savoir s'ajuster aux besoins fluctuants de nos interactions est essentiel.
Considérons la notion de "directivité" en communication.
Être directif, c'est prendre par la main notre interlocuteur, lui dérouler le chemin à suivre pas à pas.
À l'inverse, être non directif, c'est encourager l'autre à explorer et à forger sa propre voie. Selon les circonstances, chacune de ces approches trouve sa justification.
L'efficacité de notre communication se mesure souvent à l'aune d’une question: atteint-on nos objectifs tout en restant fidèle à nos valeurs et en témoignant du respect envers autrui ?
Imaginons une situation concrète: vous êtes attablé au restaurant, l'envie de pain vous titille, mais la corbeille vous nargue du bout de la table, hors de votre atteinte. Votre approche pour exprimer cette envie simple variera-t-elle entre un dîner entre amis, un repas en famille, une rencontre avec votre patron ou un déjeuner professionnel? Assurément.
C'est cette adaptabilité, cette capacité à moduler notre comportement selon le contexte, qui forge notre efficacité relationnelle.
Concernant la directivité, la bonne posture à prendre (directif/non-directif) s’articule autour de quatre principes.
Trouver la bonne directivité
La manière dont on donne des directives dépend beaucoup de la position de pouvoir dans laquelle on se trouve. Prenons l'exemple d'un parent qui dit à son enfant de ranger sa chambre: le parent à l'autorité et s'attend à être écouté sans réplique.
Cette directivité est également proportionnelle à l'urgence ou à l'importance de la tâche. Par exemple, un sauveteur donnant des instructions lors d'une urgence ne peut pas se permettre de tergiverser. Les directives doivent être claires et suivies immédiatement.
Cependant, lorsque l'on cherche à impliquer l'autre personne, à la pousser à réfléchir ou à collaborer, on adopte une ton moins directe. Imaginons un groupe d'amis planifiant des vacances ensemble: chacun propose des idées, et la décision finale est le fruit d'une discussion ouverte plutôt que d'instructions fermes.
Enfin, la maturité et l'expérience de l'interlocuteur jouent aussi un rôle clé.
Si vous travaillez avec un collègue expérimenté, un simple échange d'idées peut suffire, comme deux collègues informaticiens débattant d'une solution à un problème de codage. Mais avec un stagiaire nouveau dans l'équipe, vous devrez peut-être être plus précis et directif, comme un formateur qui guide pas à pas son apprenti dans l'apprentissage d'une compétence.
La directivité est donc un curseur que l'on ajuste en fonction de la dynamique du pouvoir, du contexte et de la personne avec qui on communique. Cette même souplesse est requise pour construire des relations harmonieuses.
Comment construire une relation harmonieuse?
Le risque d’être confus
Si risque il y a à se dévoiler, il est toutefois moins problématique que le risque de ne jamais l’être. Car quand on n’est pas au clair avec soi-même, ou que l’on n’ose pas l’être, cela crée de la confusion dans la communication. Confusion, parce que n’étant pas clair dans nos propos, nous manipulons l’autre à notre insu.
Il y a la manipulation consciente, celle des gens toxiques . Puis, il y la manipulation non consciente qui n’est souvent que le reflet d’un manque d’affirmation personnelle dans la relation, de confusion et d’invitation à la confusion.
Par exemple, Luc en couple avec Léa souhaiterait aller au cinéma mais n’ose pas le lui demander directement. « Il n’y a rien à la télé ce soir. Qu’est-ce que tu veux qu’on fasse ? ». Bien que cela soit une situation anodine, il y a une forme de manipulation. Bien sûr, la confiance en soi ne demande pas à ce qu’on soit totalement dans l’ignorance des désirs de l’autre. « On va au ciné ce soir, j’ai pris des places. »
La juste communication dans ce cas-là est celle de l’influence.
Si on confond manipulation et influence, il y a pourtant une différence fondamentale. L'influence diffère de la manipulation: la première vise un échange équilibré et respectueux, tandis que la seconde cache des intentions secrètes et crée une dynamique gagnant-perdante.
Quand on manipule, on s’exprime donc à visage caché. Alors que lorsqu’on influence, on s’exprime à visage découvert. «Il y a un film que je voudrais bien aller voir, je suis sûr qu’il te plaira aussi. Est-ce que tu veux y aller?»
Tant que l’on n’empiète pas sur la liberté de l’autre, l’influence se distinct de la manipulation. C’est une pratique quotidienne que l’on exerce tous les jours sans nous en rendre compte.
Les clés pour mieux communiquer
Mieux communiquer stipule aussi d’apprendre à gagner en souplesse relationnelle. Ce qui signifie de comprendre comment l’autre aborde le monde. Fabrice Lacombe identifie trois types fondamentaux d’approche de la réalité :
La réalité est vécue en fonction de sa pensée, de ses réflexions et opinions.
La réalité est perçue à travers ses sentiments, ses impressions et ses ressentis.
Enfin, certaines personnes vivent la réalité dans l’action, le concret, les objectifs à atteindre et leur réalisation.
Bien que nous ayons un penchant naturel à percevoir le monde à travers un de ces procédés, il est important de ne pas limiter sa perception. Non seulement pour soi, mais aussi pour mieux communiquer avec les autres, car notre mode d’approche n’est pas forcément celui des autres.
C’est au tour de Léa de vouloir aller cette fois-ci aller au ciné, mais comme Luc a du travail de dernière minute, sa meilleure réponse devrait englober ces trois modes « Non, j’aurais aimé te faire plaisir (émotions), mais on ne peut pas y aller ce soir parce que mon patron m’a demandé un compte rendu à la dernière minute (pensée), mais on peut prévoir cela demain (action) ».
«Une relation harmonieuse permet de mettre en place des pensées claires, une gestion positive des émotions ressenties et une solution gagnante pour les deux parties. Aucun mode d’appréhension de la réalité n’est à privilégier, l’important est de trouver une harmonie».
Comment adoucir une relation conflictuelle?
La violence relationnelle, qu'elle soit discrète ou flagrante, imprègne notre société. Bien que parfois sous forme de subtiles agressions verbales ou physiques, ces actes endommagent la qualité de nos rapports. Les violences découlent fréquemment d'un besoin non comblé ou d'une frustration mal exprimée.
Voici quelques étapes pour réguler sa violence :
Nommer son émotion: Identifiez clairement ce que l'on ressent facilite la prise de distance.
Exprimer son émotion de manière constructive: Veiller à garder une communication non-accusatrice, en employant "je" plutôt que "tu". Par exemple, dites "je ressens de la colère" au lieu de "tu m'énerves".
Adopter des comportements non-agressifs, comme prendre du recul, parler sereinement, ou clarifier une situation.
Analyser ses propres besoins et frustrations sans accuser autrui.
Questionner ses ressentis, ses besoins, et envisagez les changements positifs pour désamorcer la tension.
Lorsqu'il s'agit de situations conflictuelles, notamment dans des relations où le lien est dense et inaltérable, comme celle avec un ex-conjoint avec qui l'on partage des enfants, une approche centrale sur la bienveillance est essentielle. L'attention portée à nos pensées négatives et jugements préjudiciables est primordiale.
Avant d'envisager de pacifier la relation, une introspection s'avère souvent nécessaire. Cette démarche nous permet de transcender nos jugements, adoptant ainsi une mentalité plus ouverte, prête à insuffler de la douceur dans la relation. Ceci nous prédispose à faire preuve d'empathie, de compréhension et de bienveillance.
Néanmoins, il est essentiel de rappeler qu'une relation harmonieuse nécessite l'effort des deux parties. Chacun doit y contribuer à part égale. Nous ne pouvons ni remplacer la pensée de l'autre ni assumer l'entièreté de la relation.
Source: Fabrice Lacombe, L’intelligence relationnelle. Identifier ses forces et ses faiblesses pour mieux communiquer, Gereso, 2020
Fabrice Lacombe, L’intelligence relationnelle, un atout majeur pour évoluer en société, Gereso, 2023
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bonjour, merci pour cet article, et ta conclusion : on peut avancer sur notre chemin, mais il est parfois difficile d’oser être soi-même quand en face de nous les autres n’ont pas la même envie d’évolution… on arrive parfois à fair ebouger les autres en bougeant nous-même, mais le chemin est long !
bonjour, merci pour cet article, et ta conclusion : on peut avancer sur notre chemin, mais il est parfois difficile d’oser être soi-même quand en face de nous les autres n’ont pas la même envie d’évolution… on arrive parfois à fair ebouger les autres en bougeant nous-même, mais le chemin est long !
Oh oui toute une aventure !