L’entrepreneur, le chevalier des temps modernes ?

Le don de soi au cœur du business

Courageux, volontaire et aventurier, et si l’entrepreneur était le chevalier d’aujourd’hui ? L’image vous fait sourire ? Et pourquoi pas ? Voici une petite démonstration en 3 points !

1. Engagé et responsable 

Du sang pour le chevalier, de la sueur pour l’entrepreneur !

Aventure, prise de risque, affrontement de l’inconnu, bref ne pas aller dans la facilité, c’est ce qui rapproche l’entrepreneur du chevalier ! Comme le chevalier, qui risque sa vie, l’entrepreneur risque également gros ! Se libérer du salariat et être son propre patron, c’est assumer une grosse responsabilité ! Avant que son business ne devienne fructueux, l’entrepreneur y met de sa personne, de son temps et de son argent. L’engagement est donc total ! 

Cela sonne comme une évidence, mais l’énergie mise au travail n’est pas la même selon votre statut de patron ou salarié. Ce n’est qu’une question de motivation ! Et, cela, les grandes entreprises commencent à le comprendre ! De nouvelles méthodes de travail fonctionnent sur l’intra-entreprenariat. Le concept a quelque chose similaire avec l’adoubement du chevalier par son seigneur ! La direction accorde à un département ou une équipe une totale autonomie dans les prises de décision. Ce qui n’est pas pour déplaire aux salariés, qui ne se sentent plus comme d’humbles « exécutants ». Chacun est conscient d’être un élément important et unique de l’entreprise. Le salarié est valorisé et son investissement au travail s’en ressent !

2. Créatif et audacieux 

Renoncer à une certaine sécurité financière, c’est se mettre en péril. Alors oui, de l’audace et du courage, il en faut  pour créer sa boîte! Tout comme le chevalier, qui doit se sortir de situations dangereuses, créativité et adaptation à son environnement sont des précieuses armes pour l’entrepreneur. D’ailleurs, à ce titre, la créativité est au cœur de son travail ! Sa raison d’être est d’apporter un nouvel objet ou un nouveau concept. Mais s’il ne veut pas se tromper, il doit également être fin connaisseur de son environnement (financier, social, géopolitique), et s’adapter en cas de besoin ! En dépit des risques !

D’ailleurs ce sont les risques et défis qui ne rendent que plus savoureuse la réussite ! Il est bien connu que le chevalier se réalise par la quête. Pour pouvoir l’accomplir, les épreuves n’ont pas manqué et plus d’une fois il a dû se dépasser. Ce dépassement, c’est toute sa gloire et sa véritable récompense ! Or, il est certain que ceux qui ont bâti une entreprise, en commençant avec rien et en donnant tout, ont dû sentir, comme notre chevalier, le parfum de l’accomplissement !

3. Au service du bien commun 

L’engagement envers soi-même s’étend naturellement à ceux qui travaillent avec nous ! Confiance, solidarité et empathie apparaissent et un dévouement s’installe. Attention, rien à voir avec une soumission servile ! Le dévouement c’est croire en soi, en l’autre et au travail que l’on peut accomplir collectivement. Reposant sur cette philosophie, l’intra-entreprenariat devrait donc avoir un bel avenir dans le fonctionnement des entreprises !

En qu’en est-il du bien commun à plus grande échelle ? Du point de vue de la croissance économique, rappelons que 80 % des emplois sont créés par les PME. Créateurs d’emplois et de croissance, c’est en cela aussi que les entrepreneurs sont les chevaliers des temps modernes !

Alors, gentes dames et nobles sirs, convaincus ?

Si le sujet vous a donné envie d’en savoir plus, je vous invite à aller voir la conférence de Pierre-Yves Gomez, qui aborde l’économie du don en entreprise. Une économie intimement liée à celle de l’entrepreneur !

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