Les 10 règles d’or des grands-parents du XXIème siècle
Publié le 16/07/2018, mis à jour le 30/10/2024
Parents couple
Les 10 règles d’or des grands-parents du XXIème siècle
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10 conseils pour être de supers papys mamies
Les temps changent, les gens aussi, dont les grands-parents qui sont plus actifs, plus connectés, en meilleure santé, et qui voient souvent leur retraite comme une seconde vie. Les grands-parents du XXIème ne ressembleront plus au grand-père et à la grand-mère traditionnels. En parallèle, ce début de siècle n’est pas seulement placé sous le signe d’avancées technologiques, et d’opulence. Nous connaissons aussi le stress et l’instabilité. Dans ce chaos qui touche la société, à tous les niveaux à commencer par la cellule familiale avec le divorce, les grands-parents ont un rôle important à jouer au niveau des enfants : celui d’être des repères stables. Ainsi, même si les grands-parents évoluent dans leur manière d’être, ils restent les gardiens de valeurs, de savoirs et de repères, sur lesquels pourront toujours s’appuyer les petits-enfants. Si vous êtes vous-mêmes grands-parents, en passe de le devenir, ou que vous le serez d’ici 10-20 ans, voici nos 10 conseils qui allient tradition et innovation, pour devenir de supers papys-mamies du XXIème siècle.
1. Respecter les parents
C’est le minimum que l’on puisse attendre de supers grands-parents : respecter les règles des parents quand vous êtes chez eux. Bien sûr, évitez aussi les quelques gaffes fâcheuses comme les réflexions sur la prise de poids de la jeune maman, pousser des cris indignés en entendant le futur prénom de l’enfant, lever un sourcil désapprobateur en voyant siroter la maman une coupe de champagne ou fumer une cigarette, ou encore lui décrire votre propre expérience de l’accouchement : « Tu sais, pour moi, cela était l’enfer. »
2. Aider les parents
Pendant la grossesse, plusieurs occasions de venir en aide seront bien accueillies, même si vos enfants n’osent pas vous le demander : • Leur alléger la tâche au quotidien, en gérant la logistique avec les aînés, s’il y en a, en les gardant les weekends ou pendant les vacances, et en les véhiculant à l’école ou ailleurs. Vous pouvez également faire des courses, ou leur proposer de leur payer des heures de ménage. • Apporter à la future maman des petits cadeaux vitaminés : cela peut être votre confiture ou votre soupe maison, ainsi que des fruits et légumes bios. • Si le futur papa est trop monopolisé par son travail, proposez à la maman de l’accompagner à ses rendez-vous médicaux, ou de faire les boutiques de vêtements de bébé avec elle. • Après l’accouchement, proposez de venir de temps en temps pour vous occuper du bébé la nuit pour laisser les parents se reposer. Ou carrément, si vous le pouvez, leur proposer de les héberger quelques jours après l’accouchement (surtout si la maman a eu une césarienne) pour les aider à s’organiser tranquillement.
3. Etre présent pour vos petits-enfants : physiquement parlant ou via le téléphone et les réseaux sociaux
Si vous habitez près de vos enfants, la question de la présence ne se pose pas. En revanche si vous vivez loin d’eux, la technologie a quelque chose de bon. On ne se voit pas, mais on se téléphone, ou on s’envoie des textos. Si vous n’êtes pas un grand adepte des Smartphones ou autres textos : demandez à vos enfants, ou petits-enfants (pré)ados de vous initier. Les enfants sont souvent très patients avec leurs grands-parents, contrairement avec leurs parents. Ayez ensuite quelques règles simples : soyez concis, n’évoquez qu’un sujet à la fois, et glissez quelques smileys.
4. Faire les fous ensemble
Par ce biais, vous leur transmettrez un précieux enseignement : celui de ne pas se prendre au sérieux, et de prendre le temps de relâcher la pression. Il y a un temps pour être sérieux et responsable, un autre temps pour se laisser aller, et décompresser.
5. Inventer vos petits rituels à vous
Les enfants adorent les petits rituels, pour lesquels ils ont la plus grande intention. Voici quelques idées : le petit cadeau sous l’oreiller quand il vient passer des vacances chez vous, la caresse sur le lobe de l’oreille, ou le front, après lui avoir lu une histoire, les petits surnoms que vous seul lui donnez, le tour chez le libraire pour faire le plein de livre, ou alors planter un arbre, ensemble, dans le jardin.
6. Fabriquer des souvenirs
Chouette époque que le XXIème siècle, nous pouvons immortaliser nos souvenirs. Alors ne boudez pas votre plaisir, et sortez appareils photos et Smartphones, à chaque fois que vous passez du temps avec vos petits-enfants.
7. Perpétuer des petites traditions familiales
Nous parlions de tradition, voilà qui en fait partie, car l’un des rôles officieux des grands-parents est de transmettre l’histoire familiale à leurs petits-enfants. Vous pouvez le faire de plusieurs façons : • En leur racontant des histoires de votre fils ou fille, quand ils étaient enfants. N’oubliez surtout pas d’évoquer leurs petites bêtises. • En leur montrant, bien sûr, des photos de jeunesse de son papa ou de sa maman, ou en les emmenant sur les lieux où ont grandi leurs parents • Enfin, en leur montrant vos propres photos d’enfance, tout en leur racontant à quoi ressemblaient vos journées, vos loisirs, et comment vous avez rencontré papy / mamie. Par ces connaissances, le petit-enfant visualisera mieux son histoire familiale, comprendra d’où il vient, et par ses repères, il saura mieux s’ancrer.
8. Coaching spécial ado
Vos petits poussins ont bien grandi, et sont passés de l’âge tendre à l’âge ingrat, où un ego des plus délicats est en pleine mutation. Nous le savons pour en être tous passés par là. Certaines choses seront donc à éviter comme l’appeler « ma pitchounette » ou « mon poussin » devant tout le monde, surtout si c’est dans le but de le taquiner. Ne le forcez pas non plus à vous embrasser. A la place, caressez votre ado de petit-enfant dans le sens du poil, en le valorisant. Cela peut être en lui demandant de déplacer un meuble (tu es si fort(e)), ou de vous réparer votre ordinateur (tu es si intelligent(e)). C’est en ayant une plus grande confiance en soi que l’ego s’apaisera. Par ailleurs, vous aurez peut-être un rôle de soutien crucial durant cette période délicate. Les deux situations les plus courantes étant : • Il ou elle est mal dans sa peau : Encouragez le quand il fait des efforts ; Apprenez lui à tirer les leçons de ses échecs en cherchant la cause. Apprenez lui, également, à préférer voir le verre à moitié plein plutôt qu’à moitié vide, et que rien n’est moche ou beau, mais que tout est question de perspective. • Il ou elle se plaint de ses parents : Rappelez lui ce qui est une évidence pour vous : quand les parents mettent leur veto, ce n’est pas pour le plaisir sadique de l’ennuyer, mais parce qu’ils savent d’expérience ce qui est bon ou non pour eux.
9. Se rappeler qu’être grand-parent, c’est avant tout que du bonheur
• Sa petite main dans la vôtre
• Quand l’enfant court vers vous avec un énorme sourire
• Les petits secrets qu’il vous confie
• Ses gros câlins • Le gâter au-delà du raisonnable
• Vos moments de complicité quand vous jouez ou faites des bêtises ensemble.
• Ses cadeaux fabriqués de ses petites mains, spécialement pour vous
10. Prendre soin de soi
N’oubliez jamais que c’est votre santé qui passe en premier, avant toute chose. En prenant soin de vous, vos proches profiteront plus longtemps de vous, et vous, d’eux.
Pour aller plus loin : Frédérique Corre Montagu, « Le cahier Grands-parents pour les nuls », First, 2018
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