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Publié le 01/07/2020, mis à jour le 19/12/2023
Faire la paix avec soi-même
Comment prendre soin de son corps pour être heureux ?
Petit guide d’hygiène de vie holistique
Certaines personnalités du développement personnel sont mieux connues que d’autres, à l’instar de Deepak Chopra. Au Québec, on connait également Lise Bourbeau, auteure de best-seller comme « Ecoute ton corps » publié pour la première fois en 1987.
Selon de nombreux enseignements spirituels auxquels se rattache Lise Bourbeau, l’âme s’incarne dans un corps souvent réduit à être un véhicule. Mais le corps est, en réalité, bien plus que cela selon elle.
Nous recherchons tous une forme de trésor (être heureux et en santé) et il s’avère que pour le trouver, nous disposons d’une carte qui n’est autre que notre corps. Un corps multiple, triple plus précisément, car on en distingue trois : le corps mental, le corps émotionnel et le corps physique.
Ces trois corps ne sont pas hermétiques, ils interagissent et s’affectent mutuellement. Même la science moderne reconnaît que le corps et l’esprit sont liés : une bonne santé physique dépend d’une bonne santé mentale. Notre espérance de vie et la qualité de nos gênes sont influencées autant par nos modes de vie que nos émotions et notre état d’esprit.
Pour gagner en autonomie, sérénité, force intérieure et mener une vie heureuse, il est donc important de prendre le temps d’écouter et de sentir son corps afin de comprendre ses messages et de répondre à ses besoins.
Pour ce faire, voici un petit guide de vie d’hygiène de vie holistique pour faire le point et prendre soin de soi durant l’été.
Comment prendre soin de son corps mental ?
Nourrir son ego …
Le mental est considéré comme le Dark Vador du développement personnel. C’est le père de l’ego, une petite voix toujours en colère, toujours sur le qui-vive. L’ego se forme durant notre enfance, et assimile les croyances familiales, culturelles et sociales et qui deviennent, à tort, notre identité.
Pourtant, le but premier du mental n’est pas de nous mener en bateau, mais de nous permettre d’analyser, de comparer et de trier les informations. C’est un outil très pragmatique, dévolu à notre survie, mais il se perd quand il entre dans l’affect. C’est en effet l’affect, c’est-à-dire le désir d’être aimé, légitimé, protégé, qui rend terriblement difficile toute démarche de développement personnel.
Moins on est conscient de la façon dont notre état d’esprit a été construit, plus nous répondons aux demandes de l’ego et non de notre être. Ce qui nous conduit à faire des choix pour les autres et non pour soi. Même si vouloir répondre aux attentes des autres est une démarche louable, elle n’est pas juste pour soi et bloquera tout épanouissement. L’enfer est pavé de bonnes intentions, n’est-ce pas ?
Il est donc intéressant de se rendre compte si nous agissons par envie tripale (après tout, les planètes peuvent s’aligner, nos vœux peuvent être ceux de notre famille ou milieu social), ou par peur du rejet ou loyauté.
… ou nourrir son être
Pour que notre mental ne nous emmène pas dans des chemins de traverse et nous aide à faire des choix au mieux, il faut d’abord prendre soin de bien le (re)programmer pour qu’il soit au service de notre être et non de notre égo. Pour cela, il faut être carré. Autrement dit, être aligné et cohérent avec ce qui nourrit sa vitalité (qui se manifeste par une bonne humeur contagieuse), et au clair avec les autres en sortant de leurs injonctions pour se concentrer sur soi.
Bruce Lee, en son temps, avait tout résumé : « je ne suis pas dans ce monde pour vivre à la hauteur de vos attentes, et vous n’êtes pas dans ce monde pour vivre à la hauteur des miennes. » Ce n’est pas être égoïste, c’est être réaliste. On ne doit rien à personne, pas même à nos parents, et suivre ce principe suffit à développer une force de caractère. Une force qui permet de se libérer du regard des autres, de se sentir apaisé, en plus d’apporter l’estime de soi et la sécurité intérieure dont on manquait.
Conclusion ? Si vous sentez que votre choix de vie ou de voie professionnelle est sain et juste pour vous, n’ayez donc pas peur de passer pour une tête de mule inconsciente aux yeux de vos proches. Ils s’y feront et peut être même que votre exemple leur insufflera le courage dont ils ont besoin pour s’interroger sur leur propre insatisfaction et mal-être. Ou peut-être vous rejetteront-ils sans se poser plus de questions. Ce n’est pas votre affaire et vous n’en souffrirez pas tant que ça. Tant qu’on garde son cap, tout va bien.
Comment prendre soin de son corps émotionnel ?
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Aller explorer ses ombres
Il n’y a pas grand-chose à faire pour prendre soin de son corps émotionnel. Mais ce « pas grand-chose » est conséquent puisqu’il s’agit d’accepter les émotions.
Peur, colère, tristesse, culpabilité, déprime, etc. Les émotions négatives, en un sens, nous effraient. Comme si une plongée en leur coeur allait nous attacher à elles pour toujours. Pourtant, c’est exactement l’inverse qu’il se passe. Plus on ignore les pensées négatives qui nous agitent en les relayant dans la soute de notre conscience, moins elles s’en iront. Seule une vraie bonne plongée en elles, pour les ressentir, comprendre leur origine, peuvent nous en détacher.
Très souvent, les émotions douloureuses, oubliées, sont liées aux blessures d’enfance. Elles peuvent provenir d’une maladresse, indifférence, dureté, froideur ou carrément de la violence des parents et/ou de l’entourage.
Le secret du pardon
Pour s’en détacher une bonne fois pour toute, il faut accepter son passé, et pour accepter il faut comprendre toute l’ambivalence et le paradoxe d’une situation à priori noire. Très souvent, les parents ne font que reproduire un modèle parental dysfonctionnant qu’ils ont eux-mêmes subi. Comprendre et accepter, c’est aussi prendre conscience que même une enfance douloureuse ou volée peut apporter des qualités d’adaptation et d’autonomie au futur adulte beaucoup plus importantes que pour les enfants choyés et protégés. Les leçons acquises dans la souffrance sont celles qui sont le mieux retenues.
Pouvoir pardonner ou faire la paix avec son passé n’est possible que lorsqu’on sort d’une logique binaire de bien/mal. La vie n’a pas une logique de comptable, elle n’est jamais noire, jamais blanche, pas plus que grise, mais toujours pleine de couleur.
Pour mieux accepter et gérer ses émotions, le corps émotionnel a quelques besoins :
- Jouer sur sa créativité. En tant qu’être humain, imagination et créativité sont nos sacerdoces. La créativité n’est pas synonyme d’invention, être créatif c’est rechercher la beauté. Faire de l’ordinaire quelque chose de mieux, cela peut être le choix de déco, de vêtement, d’ornement, une manière de faire, de considérer un problème. Bref, d’user de son imagination.
- Apprendre à mettre des mots sur des émotions pour savoir mieux les exprimer. L’écriture. Il n’est pas nécéssaire d’être un grand écrivain pour coucher sur papier ses états d’âme. Cela n’a de toute façon pas vocation à être publié. En tout cas, c’est une superbe douche émotionnelle.
- Puisque nous sommes des êtres d’émotion, il est évident que nous avons besoin d’amour. L’amour amoureux, la complicité et la chaleur des amitiés, l’appartenance à un groupe social.
Comment prendre soin de son corps physique ?
Terminons avec le plus évident des corps, notre enveloppe physique. Pour veiller sur lui et être sûr qu’il n’a pas quelques messages cachés à nous faire passer à travers une maladie ou d’autres maux, il est important de le chouchouter. On y arrive en veillant à cinq habitudes dont deux soins du corps basiques :
- Bien respirer. Si on respire mal, si on étouffe, ce n’est peut-être pas pour rien. On se laisse peut-être envahir par les désirs (qui sont souvent des peurs ou des croyances limitantes) et injonctions de son entourage, ou on se brime soi-même. Quoiqu’il en soit, mal respirer empêche de se sentir bien en impactant notre capacité à être créatif et optimiste. Ce n’est pas pour rien que dans beaucoup de courants spirituels, on insiste autant sur la méditation et la respiration de pleine conscience.
- Bien s’alimenter. Une bonne alimentation ne se limite pas à consommer des repas bio et équilibrés. L’alimentation c’est aussi l’assimilation. Les problèmes d’ulcère à la bouche peuvent être un signe que nous avons du mal à accepter (nous nourrir) d’idées des autres qui peuvent nous être bénéfiques pourtant. C’est un état d’esprit fermé et étroit.
- Bien digérer. Dans le processus digestif, le foie joue un rôle important. Il est par ailleurs le siège de la colère réprimée. Tout ce qui va être colère refoulée, non dite, oubliée va se cristalliser dans le foie et le fragiliser. Détoxifier son foie complètement demande donc de faire ressortir ces vieilles colères. Comprendre les trahisons, les blessures, les coups et les mots que nous n’avons jamais digérés, jamais oubliés.
- Bien éliminer ce qui a été ingurgité. Parlons des selles. Avoir des problèmes de constipation est souvent le signe d’une difficulté à lâcher prise et à sortir de son milieu culturel, social ou familial.
- Bien se regénérer. En clair bouger (par la pratique d’une activité physique notamment) et bien dormir. Les problèmes de sommeil indiquent un mental agité. Pour les clés d’un sommeil réparateur, la médecine ayurvédique donne toutes les combines pour enfin retrouver la paix et dormir sur ses deux oreilles.
Source : Lise Bourbeau, « Ecoute ton corps », éditions J’ai lu, 2020
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