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Publié le 13/07/2021, mis à jour le 23/05/2022
Relations interpersonnelles
Comment faire la paix avec soi-même et les autres grâce à Ho’oponopono?
Quelles sont l’origine et la signification de Ho’oponopono ?
Pour ceux qui fréquentent le rayon du développement personnel dans les librairies, Ho’oponopono est un concept bien connu, issu de la sagesse Hawaïenne.
Au sens littéral, « Ho’oponopono » signifie l’action de « corriger ce qui est erroné », de « rendre droit » ce qui est cabossé, de rééquilibrer ou réharmoniser ce qui a été perturbé. Au sens figuré, « Ho’oponopono » est le nom d’une pratique ancestrale de soin mental, qui se déroulait toujours au sein de la famille ou de la communauté.
Selon les anciens, la maladie, physique ou mentale, prend toujours son origine dans un lien brisé. Elle n’est jamais l’affaire d’un seul individu, mais toujours d’un collectif. Voila, une vision de la santé qui rejoint en tout point celle des peuples premiers.
Comme l’explique Virgile Stanislas Martin, hypnothérapeute, et auteur de « 50 exercices de Ho’oponopono » paru aux éditions Eyrolles, Ho’oponopono peut se résumer en un « processus collectif de responsabilité, de repentir, de pardon et de transformation. »
Dans les années 1970, Morrnah Simeona, chamane Hawaïenne, développe une version de Ho’oponopono adaptée aux sociétés modernes et individualistes. Son enseignement a connu, et connait toujours, un vif succès aux USA, en Europe et en Asie.
Morrnah Simeona condense et résume le processus de guérison de l’esprit de Ho’oponopono en quelques mots : Désolé, Pardon, Merci, Je t’aime.
Quelques mots simples et doux, mais qui demandent un réel travail sur soi pour changer de paradigmes et d’état d’esprit.
Quels sont les principes et buts de Ho’oponopono ?
Une lecture du monde bien spécifique
Depuis l’entreprise de Morrnah Simeona, Ho’oponopono est devenu un outil d’évolution personnelle à destination de ceux qui recherchent à vivre de manière plus sereine, plus en paix avec eux-mêmes en portant un regard moins dur sur les autres et leur environnement.
Deux paradigmes propres à la pensée hawaïenne, mais que l’on retrouve ailleurs, doivent être compris :
- L’individu n’est pas coupé du monde, il est une partie de ce « tout ». Et c’est pourquoi, quand on agit sur soi, on agit sur le monde.
- Les expériences douloureuses sont nécessaires parce que porteuses de sens et de connaissances. Ce sont des paliers à traverser pour devenir celui ou celle que nous voulons, viscéralement, être.
Désolé(e) et pardon
Ces deux mots « désolé » et « pardon » impliquent de prendre sa part de responsabilité, sans culpabiliser pour autant.
Etymologiquement, le mot « responsabilité » signifie « se porter garant, répondre à quelque chose », ce qui suppose de n’être ni dans l’accablement ou le désintérêt, mais dans une nouvelle étape de son évolution personnelle.
Si nos remords sont superflus, et nos regrets stériles, c’est parce qu’au moment de notre « faute, nous n’avions pas le niveau de conscience ou de connaissance pour dire, voir et faire autrement. Un certain déterminisme agit tant que nous restons dans un mode de conscience en veille, où nous ne faisons pas ce que nous voulons, mais pouvons.
Et c’est également vrai pour les autres. N’étant pas dans leur tête et leur corps, on ne connait pas leur niveau de conscience, leurs blessures cachées et besoins insatisfaits. (Qui ne sont jamais à notre charge, mais toujours à la leur. Sinon, leur évolution est impossible). Désolé et pardon s’adressent donc autant à soi-même, qu’à ceux avec lesquels nous sommes en conflit.
Quand on regarde bien les conflits familiaux, amicaux ou autres, on se rend compte que tout le monde souffre. Victimes comme bourreaux. D’ailleurs, il est commun que nous jouions ces deux rôles dans notre vie. Que cela soit dans le temps ou dans l’espace :
- Une petite-fille victime de ses parents castrateurs, devient adulte une mère castratrice pour ses enfants.
- Un « patron-dragon » qui brutalise ses employés peut-être un mari soumis à une épouse infernale.
Nous recherchons notre équilibre pour guérir de notre mal-être, mais quand cela se fait sans conscience, on ne le trouve jamais au bon endroit.
Merci et je t’aime
Qui remercier et à qui faire une déclaration ? A tout le monde, soi-même compris. Transformer les épreuves et la souffrance en apprentissage pour aller vers plus de conscience, de paix et de maturité, c’est mettre du sens dans une situation insensée, du juste dans l’injustice. C’est transformer le plomb en or. Pour cela, on peut se remercier.
« Merci » et « je t’aime » renvoient également au processus de gratitude dont découle une joie réelle, voire jubilatoire pour nous Occidentaux.
Non seulement on s’est détaché de notre mal-être, mais cela ne s’est pas fait avec un esprit compétitif, mais d’union où la souffrance et le point de vue de tous ont été inclus.
Les deux prochains exercices sont un entraînement pour adopter l’état d’esprit « Ho’oponopono » afin ne plus être dans la réaction, la rancœur et le ressassement face à un conflit, une blessure émotionnelle, une situation stressante.
Exercices de Ho’oponopono
Ho’oponopono en couple et en famille
- En couple ou en famille, identifiez le problème qui a motivé une séance de Ho’oponopono.
- Chacun exprime les faits et les émotions sans émettre de jugement (en commençant ses phrases par « je »).
- Tour à tour, chacun reconnait ses torts, fond amende honorable, demande à être pardonné et à aller de l’avant.
- Si tous les aspects du problème sont résolus, remerciez-vous mutuellement, et récompensez-vous en partageant un verre ou un repas
- Notez vos impressions, observations et ressentis liés à cette expérience.
Ho’oponopono en solo
En cas de difficulté relationnelle avec votre conjoint, collègue, adolescent ou parent, installez-vous confortablement et répondez par écrit aux questions suivantes.
- Si c'était moi qui devais me comporter comme la personne avec qui j'ai ce problème, quelle en serait la raison ? Que ressentirais-je ? Et qu’est-ce que cela m’apporterait ?
- En quoi cette problématique fait-elle écho en moi par rapport à mon passé ou à ma situation présente ?
- Comment ai-je attiré ce type de personne ou cette situation ?
- Quelles sortes d'émotions cette situation produit-elle en moi ?
- Est-ce qu'il m'est arrivé, ou m'arrive-t-il, de me comporter de la même façon ou d'une façon analogue ?
- Relisez chacune de vos réponses et répétez consciemment : désolé, pardon, merci, je t’aime.
Une autre version plus simple, étant d’écrire à la personne qui vous a fait du mal, en lui exprimant tout ce qui vous pèse, mais de terminer d’une façon ou d’une autre votre lettre par « désolé, pardon, merci, je t’aime ». Ne l’envoyez surtout pas, contentez-vous de la brûler.
Source : Virgile Stanislas Martin, 50 exercices de Ho’oponopono, éditions Eyrolles, 2021
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Publié le 13/07/2021, mis à jour le 23/05/2022