D’où vient l’encens ? On ne saura jamais vraiment répondre à cette question, tant son utilisation est universelle et ancienne. Les civilisations méditerranéennes, égyptiennes, romaines et grecques de l’Antiquité l’utilisaient au cours de rituels de purification, notamment pour l’accompagnement des défunts dans le royaume des morts. De même que dans les contrées indiennes, asiatiques et amérindiennes.
De façon générale, l’encens servait à entrer en contact avec les dieux afin de leur demander un service ou de leur rendre grâce pour leurs bienfaits.
Cette pratique païenne se retrouve dans les religions monothéistes. Dans l’Ancien Testament, l’encens est mentionné 166 fois, et Yahvé au moment de la passation des 10 Commandements à Moïse lui aurait ordonné de bénir la tablette avec du Myrrhe, des plantes odorantes et de l’encens Oliban.
Plus tard, dans le Nouveau Testament, l’encens est l’un des cadeaux des rois mages au nourrisson Jésus, et dans les Eglises, on lui reconnaîtra le pouvoir d’apporter nos prières jusqu’aux oreilles de Dieu.
L’encens est donc un outil religieux, mais il a aussi été utilisé à des fins médicinales.
Soigner par fumigation
Pragmatiques et ingénieux, les Grecs et les Romains utilisaient l’encens pour chasser les miasmes dans les rues et empêcher la propagation des infections.
Mais là où l’encens a réellement un impact, c’est sur la santé mentale. Selon les recommandations prescrites par un moine Zen du 16ème siècle, l’encens recouvre plusieurs vertus :
Il purifie le corps et l’esprit des énergies négatives.
Il calme l’esprit stressé, et nous apaise dans les situations difficiles.
Et il nous rend plus légers quand nous avons le cœur lourd.
Dans l’Occident moderne, l’encens s’est popularisé dans les années 1970. Le petit hic, c’est que nous ne sommes pas toujours au courant de sa qualité et de ses fonctions.
Les différentes qualités d’encens
Attention aux petits prix
Il existe de multiples bâtonnets de bambou, dans lesquels on trouve un mélange de résines, de plantes, et d’épices broyées et collées ensemble. Seulement, tous ces bâtonnets ne se valent pas. Ceux que nous trouvons dans les grandes surfaces ne sont généralement pas trop chers, mais présentent trois défauts majeurs. Non seulement, ils enfument la pièce mais leurs parfums ne correspondent pas toujours à ce qui est annoncé sur l’emballage. Pire, des encens de mauvaises qualités peuvent contenir des composants toxiques, car conçus avec de la colle à résine chimique. Comme toujours, la qualité a un prix.
Pour bien choisir son encens, le plus pertinent est donc de se fournir dans les boutiques spécialisées de bien-être. Vous y trouverez des encens de qualité, venus de tous les coins du monde. Tout le monde peut y trouver son bonheur, y compris celles et ceux qui seraient sensibles à la fumée des encens.
La particularité de l’encens japonais
Contrairement aux autres bâtonnets, l’encens japonais ne dégage pas de fumée. La raison peut se trouver dans sa fabrication qui ne contient pas de bambou. Cet encens est confectionné à partir d’un mélange de résine, d’aromates, de fleurs, d’huiles essentielles broyés et collés ensemble avec du miel, puis moulés directement en forme de bâtons qui brûlent entièrement.
Mais outre sa qualité, bien choisir son encens suppose de connaître quel avantage chaque parfum nous apporte.
Quel encens choisir selon ses besoins ?
Pour méditer et se recentrer
Jasmin, lavande, romarin, rosa mystica.
Pour réduire son stress
Bergamote, aastha, cannabis, champa, mandarine.
Pour créer une ambiance douce chez soi ou y chasser les ondes négatives
Citronnelle (qui sert à chasser les moustiques en bonus), gingembre, ylang-ylang, vétiver, bois de cèdre.
Petite précision : prenez toujours soin de bien refermer la boîte contenant les bâtonnets pour éviter une perte des parfums, et donc une perte d’efficacité.
Source : Chanceland, La magie des huiles et des encens, Editions Bussière, 2015
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