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Publié le 14/04/2017, mis à jour le 31/08/2023
Entreprendre et réussir
Être entrepreneur de sa vie
Une histoire de singularité
Je viens de lire un roman qui m’a bouleversée, Trois Femmes Puissantes de Marie N’Diaye.
C’est l’histoire de trois femmes. L’une d’elles, partie d’Afrique, subit toutes les violences que l’on peut imaginer lors d’un exil tragique qui ne la conduira nulle part.
La force de cette héroïne indécemment malmenée par la vie réside dans la conscience de sa singularité.
«Je suis moi, Khady Demba » répète-t-elle.
« Elle avait toujours conscience d’être unique en tant que personne ».
Elle sait qu’elle est un être humain unique dans ce chaos déshumanisé, épreuve après épreuve, elle s’ancre sur cette certitude qu’elle demeure malgré tout elle-même.
« Oui, moi, Khady Demba, toujours heureuse de prononcer muettement son nom et de le sentir si bien accordé avec l’image qu’elle avait »…
Si ce roman m’a bouleversée, ce n’est pas seulement par la violence des sentiments, la justesse des personnages, la qualité extraordinaire de la narration. C’est parce que cette histoire me parle profondément, par-delà la psychologie, dans les coulisses les plus archaïques de mon âme, elle me parle de la force de la singularité, ce qui m’anime depuis toujours.
Je ne suis pas Khady Demba.
Je suis Sabine Nakache. Je suis née sur une terre qui m’a mise à l’abri de combats trop durs à livrer.
Il n’est pas question de vie ou de mort seulement de trajectoire et de conscience de soi.
Je suis entrepreneure depuis 13 ans, j’aime les mots, les histoires, les images.
Ma vie professionnelle a été jusque là un chemin aux multiples virages. Elle s’est construite de façon sinueuse, au gré des envies, des besoins, des rencontres.
Un chemin de transformation me replaçant régulièrement dans des phases de chaos, face à moi-même et au regard des autres, entre deux projets.
Si je prends le risque aujourd’hui d’un ton aussi personnel c’est parce que je suis convaincue que la singularité peut être un sujet littéraire, une aspiration d’entrepreneur et un appui.
Je suis aussi convaincue qu’il est temps de décloisonner les sujets parce qu’ils se nourrissent les uns des autres et c’est notre singularité et qui en est précisément le trait d’union.
Il existe en chacun de nous beaucoup d’éléments qui pourraient paraître disparates de prime abord mais en réalité ils sont tous reliés par un fil qui est propre à son histoire, à son être.
C’est cela qui fait notre singularité.
Une somme singulière d’héritages culturels, familiaux, de choix personnels, de rencontres, tissée par une sensibilité, par l’expérience d’une conscience.
Notre singularité, c’est notre cohérence, notre force.
Personne ne peut nous enlever ce que nous sommes.
C’est une prise de conscience que nous pouvons avoir à chaque instant pour nous ressourcer.
Ce chemin se fait dans l’action, la confrontation, les échanges, les apprentissages et il est ponctué de moments d’introspection.
Il doit se mener envers et contre les différentes injonctions intégrées très tôt par chacun, les attentes de notre environnement, les modèles sociaux et nos propres schémas mentaux.
La prise de risques, l’incertitude font partie du processus.
C’est précisément ainsi que vit un entrepreneur de sa vie.
Il navigue entre des plans d’action et des ajustements face à chaque situation, son cap est sa vision, une vision singulière.
J’ai le sentiment que cette quête nous place au cœur de notre époque, de ses enjeux complexes, du rythme des transformations.
L’entreprenariat stricto sensu m’a paru le terrain le plus accessible pour me réaliser professionnellement. Il m’a donné des outils, m’a appris à activer des réseaux, à affronter mes peurs grâce à l’action, à accepter de me tromper, à me relever après des échecs, à recommencer et à transformer des rêves en projets puis en réalité.
On peut plus facilement se sentir libre, créer, choisir sa façon de vivre lorsque l’on est entrepreneur, échapper aux cadres extérieurs qui font écran à ses propres désirs et élaborer son propre cadre.
Etre entrepreneur de sa vie, ce n’est pas un statut mais un projet de vie plus global, une posture qui n’exclut pas d’être salarié, intermittent, peu importe la forme juridique. Cela nécessite surtout une conscience de sa singularité, d’être relié aux autres, ouvert au monde, en transformation permanente, dans une fluidité entre l’intérieur et l’extérieur.
Etre soi avec les autres.
Aujourd’hui, je renoue avec mes rêves d’enfant : le plaisir d’écrire, de capter des images, la liberté d’explorer…
Je suis parvenue à un équilibre imparfait, impermanent mais satisfaisant ici et maintenant.
Je souhaite à chacun de trouver ses sources d’inspiration pour être entrepreneur de sa vie !
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Publié le 14/04/2017, mis à jour le 31/08/2023
D’autre part, les employes doivent reconnaitre que leur travail inclut a part entiere cette notion de developpement personnel et ainsi « embrasse la force vive de l’apprentissage continu et du developpement personnel. » Desormais, les perspectives de carriere ont change. Il s’agit moins de grimper dans la hierarchie de l’entreprise que d’assurer son developpement personnel en meme temps que son developpement professionnel. La recherche montre que les carrieres des femmes suivent des etapes de developpement specifiques et valorisent differemment la reussite d’une carriere