Comment tombe-t-on sous l’emprise d’une personne toxique ?
Qu’est-ce que l’emprise ?
« Être sous emprise c’est être conditionné à penser, réfléchir, agir, ressentir exactement comme le veut le manipulateur » rapporte Julie Arcoulin, thérapeute diplômée en communication et spécialiste en développement personnel et relationnel.
Dans son dernier ouvrage, elle explique les mécanismes de la manipulation et propose des pistes et solutions pour ceux qui sont pris dans les filets d’une personne toxique et malsaine.
Quand on n’a jamais eu affaire à un manipulateur (ou une manipulatrice) du type pervers narcissique, il n’est pas forcément évident de se mettre dans les chaussures de quelqu’un qui est tombé dans leurs griffes. Effectivement, comment peut-on perdre son libre arbitre ?
Les manipulateurs pervers narcissiques ne choisissent pas leur proie au hasard. Ils savent instinctivement repérer les gens très sensibles, et empathiques. Et puis, les manipulateurs ne seraient pas nommés ainsi s’ils ne savaient pas faire preuve de subtilité pour endormir et piéger la personne visée.
Au départ, l’agresseur est un vrai charmeur. Il s’affiche comme quelqu’un de drôle, gentil, prévenant. Puis, il fait comprendre à sa victime qu’il n’y a personne de plus génial qu’elle sur cette planète. Il flatte et promet monts et merveilles afin que son charme opère et qu’une dépendance affective se développe.
Le temps de la dévalorisation
Après avoir rendue dépendante sa victime, le manipulateur commence à la rabaisser pour lui faire perdre confiance en elle. Ainsi déstabilisée, la victime se repose davantage sur le manipulateur.
Le temps de l’isolement
Le manipulateur commence à semer la zizanie avec les personnes dans l’entourage créant des disputes et conflits pour pousser les uns et les autres à couper les ponts. Désormais isolée, l’emprise sur la victime sera maintenant totale.
L’usage d’outils toxiques
De manière perverse, le manipulateur plonge sa victime dans le flou en lui faisant perdre émotionnellement et mentalement tous ses repères.
Il va utiliser pour cela une panoplie d’outils : les mensonges, les ronds de jambe, les menaces, l’incohérence du comportement et des propos (un jour vous êtes merveilleux, le lendemain un moins que rien), le chantage affectif, le harcèlement moral, la remise en doute systématique des faits et dits.
Tous ces outils néfastes, utilisés au quotidien n’ont qu’un seul but : user le mental, le moral et vider la victime de son énergie. Au fur et à mesure de l’emprise, la victime se déconnecte d’elle-même pour uniquement se focaliser sur les besoins et les attentes du manipulateur. Elle est sous emprise.
Comment sortir de l’emprise et retrouver sa vie ?
Accepter que l’on soit sous emprise
Prendre conscience
En prenant conscience que l’on est une victime, on prend petit à petit conscience que ce que l’on vit n’est pas normal. L’étiquette de victime n’est pas du tout agréable, elle est même humiliante. C’est peut-être tant mieux, car cette idée a le mérite de réveiller une saine colère. Ce qui est très bon en la circonstance, car elle nous donne le courage nécessaire pour entamer le processus de détachement et décider de sortir du jeu du manipulateur.
La prise de conscience c’est surtout la fin de l’aveuglement sur cette relation nauséabonde. A aucun moment le manipulateur ne respecte son partenaire-victime. Car quoi qu’il fasse, il aura toujours tort ou ne fera pas assez bien aux yeux du manipulateur. Alors à quoi bon s’échiner ? On se fait du mal pour rien. La bonne posture est de s’en foutre complètement. Qu’il garde sa négativité pour lui pendant que l’on reprend des forces.
Récupérer ses forces émotionnelles et mentales
Par l’insécurité et le stress quotidien qu’inflige le manipulateur, la victime se retrouve vidée de son énergie en plus d’être déboussolée sur ses priorités. Après la prise de conscience que la relation est toxique, le plus important est donc de récupérer de l’énergie…
Pour cela, l’idéal est de s’éloigner en partant une semaine dans un endroit où vous pourrez être tranquille et réfléchir sereinement. La victime devra certainement mentir à son manipulateur pour pouvoir partir, mais cela ne sera jamais qu’un juste retour des choses.
Comment faire face aux obstacles ?
Balayer ses peurs
Le connu et la routine du quotidien, même invivables, nous rassurent. L’inconnu, la peur de la solitude, de la vengeance par la violence psychologique ou physique du manipulateur peuvent également nous effrayer. C’est dans la nature de l’homme.
Pour autant, il y a des peurs qui peuvent être injustifiées comme celle qu’il veuille retirer les enfants du parent-victime. Les manipulateurs ne s’intéressent effectivement pas à leurs enfants. Excepté leur « héritier », ils s’en moquent complétement.
De même qu’avoir peur de ne pas s’en sortir sans son bourreau est une illusion. Car, une fois les premiers instants d’adaptation passés, la personne retrouve le goût de vivre et savoure son indépendance d’esprit.
Surveiller ses arrières
Rompre est la prochaine étape naturelle. Toute la difficulté étant bien sûr de ne pas réveiller les soupçons du manipulateur.
Que cela soit une relation conjugale, de travail ou familiale, il y a des choses à mettre en place. Par exemple, faire les copies des documents importants.
Si on est lié par des enfants, des biens, des contrats, la consultation d’un avocat pour connaître ses droits est incontournable.
Où trouver de l’aide ?
Compter sur son entourage
On est toujours moins seuls qu’on ne le pense. Il est bon de reconnaître les personnes bienveillantes de son entourage (membre de la famille, meilleur ami…) bien que les circonstances les ont peut-être amenés à prendre de la distance.
Dès qu’on sort de la relation toxique, ce sont les premiers à nous ouvrir les bras. Il est important d’aller au-delà de ses gênes et de la « peur de déranger ».
On ne sait jamais ce que pensent les gens. Selon l’expérience de Julie Arcoulin, les victimes sont très souvent accueillies par un « je suis content que tu aies (enfin) ouvert les yeux. »
Alerte sur un système à côté de la plaque
Pour sortir d’une relation toxique, il faut pouvoir être entouré de gens aimants et rassurants. Un minimum de soutien moral est primordial. Cela l’est d’autant plus que le système social et judicaire actuel n’est pas du tout adapté pour protéger les victimes, enfants et adultes, des manipulateurs.
Julie Arcoulin révèle les deux raisons majeures de cet échec :
« Parce que les services sociaux ne parviennent pas à s’aligner sur leurs méthodes de travail, [et] parce qu’il existe un clivage entre les services sociaux et la justice. »
« Parce que toutes les preuves de violence qui se trouvent dans le dossier de justice ne sont pas accessibles aux services sociaux, et on vous fait donc répéter maintes et maintes fois votre histoire sans pouvoir la valider, faute de preuves. »
La mère d’une petite fille de 3 ans qui revenait avec des marques rouges près des parties intimes après les séjours chez son père-manipulateur a subi les calvaires du système.
Elle raconte notamment qu’elle a dû attendre deux années pour recevoir une réponse à sa demande de consultation d’un pédopsychiatre pour son enfant. Réponse ? « Oui mais vous savez elle est trop petite et vous pourriez l’un et l’autre l’influencer en l’amenant à la séance. »
Ce n’est qu’une petite anecdote dans un flot d’absurdité administrative, totalement décorrélée de la réalité. Le système profite aux manipulateurs. C’est la double peine. Sans oublier qu’en plus du chemin de croix dans les procédures interminables, et du stress qui va avec, les parents doivent aussi aller travailler.
Terminer une relation avec un manipulateur en se séparant de lui physiquement ne signifie pas pour autant en avoir terminé avec son emprise mentale. Le vrai combat se situe dans la tête durant le processus de reconstruction.
Comment se reconstruire après une relation toxique ?
Trouver et développer sa force intérieure
Prendre soin de ses valeurs
Les valeurs c’est ce que nous voyons, ressentons comme vrai, beau, bien et qui nous apparaît comme précieux et intime. Comme le rappelle Julie Arcoulin : « connaître ses valeurs c’est ainsi mieux se connaître soi-même. Dans la mesure où elles nous guident, nous orientent, nous font faire des choix plutôt que d’autres.
Si nous sommes au clair avec nos valeurs, nous prenons des décisions en accord avec nous-mêmes, justes et cohérentes. ». C’est cela être authentique, et c’est également le meilleur moyen de retrouver confiance en soi. La confiance s’installe dès lors qu’il y a une cohérence entre ses pensées intimes, ses paroles et ses actes.
Être à l’écoute de ses besoins et envies
Pour mieux se reconnecter à soi, la personne peut se plonger dans ses souvenirs heureux du passé, avant l’arrivée du destructeur. L’idée est de se rappeler ce qui nous faisait du bien et plaisir, et de s’y remettre. Plus c’est ludique, mieux c’est.
Rêver sa vie
Dans le cas où on a eu un parent-manipulateur, on ne possède pas de souvenirs heureux pré-emprise. Il y a donc tout à faire et pour savoir ce que l’on veut et il y a juste à rêver, imaginer et se laisser porter.
Rétablir son espace mental
Cela consiste à reprogrammer ses pensées sur soi-même, ses envies et ses projets. La seule façon de se libérer de l’emprise est d’oublier son auteur, le manipulateur.
Il faut donc se focaliser sur soi, et apprendre à s’aimer en devenant narcissique. Les bénéfices sont doubles. D’une part, parce que l’on travaille sur son estime de soi.
C’est important, car sans elle, on donne l’autorisation à l’autre de nous faire du mal. D’autre part, une fois que l’on a goûté à la liberté et à la paix de l’esprit, on ne veut plus que cela s’arrête.
Pardonner mais à qui ?
Pardonner, renoncer à attendre des excuses et/ou à vivre dans la rancœur. Si la colère a ses raisons d’être, elle n’est bénéfique qu’à court terme. A long terme, une colère qui s’installe nous ronge de l’intérieur.
Nous nous renfermons sur nous-mêmes et ne sommes pas vraiment libérés du manipulateur puisqu’il est encore au centre de nos pensées.
Le premier pardon que l’on doit accorder est à soi-même. Se pardonner de n’avoir pas su voir, d’avoir gâché des années de vie. Vivre dans les remords ou la culpabilité ne les fera pas revenir. Nous ne faisons pas ce que nous voulons, mais ce que nous pouvons dans la limite de nos moyens.
Comment peut-on arriver à se pardonner ? Selon Julie Arcoulin : « pardonner c’est se donner les moyens de transcender sa souffrance pour en faire quelque chose de positif pour soi, la collectivité.
Se donner les moyens de pardonner en guérissant nos blessures, se demander ce qu’il faut changer en nous pour ne plus retomber dans le schéma, mettre des choses en place pour transformer ce qui doit être, se promettre de ne plus se laisser maltraiter, apprendre à mettre ses limites. »
Retrouver confiance en la vie
Continuer à croire au monde des bisounours
Quand on sort d’une situation très compliquée humainement, il est utile de se rappeler cet autre conseil de pro : « ne laissez pas votre amour des autres et votre envie de croire au monde des bisounours s’évaporer à cause de mauvaises expériences, si douloureuses soient-elles. Le monde est rempli de personnes merveilleuses, et nous sommes tous connectés les uns aux autres. Ne perdez pas foi en l’humanité, notre époque en a besoin ».
Reconstruire du lien avec des personnes saines et sereines
On ne peut construire de relations saines et harmonieuses avec les autres sans commencer par en avoir avec soi.
Une relation saine repose entre autres sur le respect, l’affection, la confiance en vous, l’autorisation d’être soi et d’oser dire non.
Retrouver l’amour
A cause de sa faille narcissique béante, le manipulateur ne s’aime pas et ne peut aimer personne. Il ne peut donc exister de relation amoureuse avec une personne incapable d’aimer. On ne va donc pas retrouver l’amour, mais tout simplement le trouver.
Au début, il est naturellement difficile de refaire confiance. Néanmoins, il faut être conscient que personnes nuisibles ne sont pas légions. Ils représentent 2 à 4 % de la population totale.
Mais dans tous les cas, il y a une règle générale à respecter pour se protéger a minima : avant d’entamer toute nouvelle vie de couple, il y a une période de temps à respecter pour voir si l’autre est digne de confiance ou non.
Par ailleurs, il y a très peu de chance de retomber sur un manipulateur si on est clair avec ce que l’on veut (ou au moins ce que l’on ne veut pas), et si on a suffisamment de confiance et d’estime de soi.
Réapprivoiser sa sexualité
Il y a un vrai sujet d’étude à mener sur la sexualité des manipulateurs. Résumons-les en deux grandes catégories : les mous et les tordus. Les mous, vous l’aurez compris, ne sont pas attirés par le sexe et s’abonnent à vie au missionnaire. Les tordus sont une autre histoire.
Entre leurs envies sexuelles borderlines imposées aux conjoints soumis, et les viols fréquents par contrainte ou surprise, les victimes qui sortent de cet enfer doivent retrouver leur désir propre. Avec l’aide du temps, un nouveau partenaire, ou l’aide d’un professionnel, tout arrive.
Une fois sortie et libérée, pour être sûre de ne plus tomber entre les griffes d’un vampire, il y a 3 principaux éléments à retenir et à appliquer.
Quelles sont les clés pour ne plus jamais retomber sous emprise ?
Amour et couple toxique, une histoire qui se répète
Ceux qui sont le plus à même de tomber sous l’emprise d’un manipulateur et d’une personnalité toxique dans leurs relations affectives ou professionnelles sont ceux qui ont déjà eu affaire à ces relations toxiques dans leur enfance. Généralement un parent. Comme presque toujours vous dirait un psy.
De l’importance de se remettre en question
Si nous ne faisons pas un travail d’introspection sur nos blessures d’enfance, surtout quand celle-ci a été malmenée, nous reproduirons les mêmes schémas familiaux.
Se poser des questions, ouvrir les yeux, être conscient de son histoire, de ce qu’il se passe autour de soi et des répercussions post traumatique sur son état intérieur est une étape importante. Elle matérialise le début de la liberté, la fin de la souffrance et parfois même de la violence physique et la fin de l’emprise mentale.
Identifier ses schémas relationnels pour ne plus retomber sur ce genre de personne nocive au possible.
Car le secret pour débarrasser le monde des manipulateurs est là : plus chacun s’aimera et se respectera, moins les manipulateurs auront de pouvoir.
Source : Julie Arcoulin, « Sortir de l’emprise et se reconstruire. Manuel pratique pour se libérer de la manipulation », éditions Le Courrier du Livre, 2019
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Après 40 ans de vie commune ,monsieur est parti subitement du domicile conjugal sans crier gare,il a tout de suite retrouver une nouvelle femme qu’il a couvert de cadeaux,est allé trouver son fils en lui disant qu’elle était belle merveilleuse et cultivée!! après un mois et demi de relation
je suis tombée dans un gouffre,culpabilité honte humiliation etc etc puis j’ai entamé un travail sur moi même,après deux années je viens de me rendre compte de qui il était ce qu’avait été ces 40 années de vie commune comme un “boa” il m’a séduite par sa gentillesse etc puis m’a imposé tous ses projets( son entreprise , ses sports..) puis la dévalorisation (ne portant aucun intérêt à mes activités créatives) cependant utilisant mes compétences “intellectuelles” pour se sortir de ces problèmes quand il en avait besoin grâce à mon entourage ,je relève la tête ,je me reconstruis,on dit de moi que je suis bienveillante généreuse et pétillante ,les qualités recherchées par ces “boas” les gens reviennent vers moi me proposent des projets j,entame une procédure de divorce j’ai encore peur de ses réactions de son impulsivité de ses colères et de sa haine mais au fond de moi je me sens plus forte,je ne céderai en rien ni à son chantage ni à ses pleurs ou autres merci pour votre site que je viens de découvrir et qui correspond exactement à ce que nous les victimes de pervers narcissique ou de sociopathe nous avons enduré se reconstruire,retrouver sa liberté d’expression et se ré estimer et surtout s’écarter de toutes ces relations toxiques
Bonsoir,
Merci beaucoup pour cet article, c’est l’un des meilleurs que j’ai lu jusqu’à aujourd’hui.
C’est un de ces nombreux soir où j’écume internet à la recherche de courage pour ne pas flancher.
J’ai quitter monsieur depuis quelques jours, en couple depuis environ 15 ans, nous avons grandi ensemble en quelque sorte.
Il est en colère, il est triste, conscient de son état mais en même temps “tu crois vraiment que tu es parfaite hein?” “tu ne vois pas que c’est pcq tu n’es pas bien en ce moment?”
J’ai toujours été quelqu’un d’hypersensible, de très empathique qui, du plus loin que je me souvienne, a toujours fait passer les besoins des autres avant les miens. J’ai décidé que maintenant c’était terminé (à part ceux des enfants)
Pour la première fois de ma vie j’ai décidé d’être enfin heureuse. J’ai toujours su au fond de moi que quelque chose était anormale dans cette relation sans jamais vouloir me l’avouer, comme si une petite voix me disait “Eh de toute façon tu crois vraiment que tu mérites mieux?”
Oui je mérite mieux, mes enfants ont besoin d’une mère épanouie, j’en ai besoin.
Les bagages lourd d’un passé difficile je n’ai jamais eut confiance en moi.
Mais maintenant je vais m’aimer, enfin, juste pour moi. Ça va être long, j’ai peur d’être seule, de ces crises etc.. mais je vais tenir bon. Je me dois bien ça.
Encore merci =)
Bonsoir, j’ai 35 ans je vis avec mon conjoint depuis 8 ans. J’ai une fille de 2 ans et demie. En plongeant récemment dans une dépression, j’ai ouvert les yeux, je vis une relation toxique, je pense que mon mari est un pervers narcissique. Il me détruit chaque jours. Mais j’ai décidé de m’en sortir même si cela va être dur. Je suis déterminee. La relation que je vis avec lui n’est pas normale. Je viens de m’en rendre compte depuis 8 ans… Merci pour tous ces éclaircissements
Après 40 ans de vie commune ,monsieur est parti subitement du domicile conjugal sans crier gare,il a tout de suite retrouver une nouvelle femme qu’il a couvert de cadeaux,est allé trouver son fils en lui disant qu’elle était belle merveilleuse et cultivée!! après un mois et demi de relation
je suis tombée dans un gouffre,culpabilité honte humiliation etc etc puis j’ai entamé un travail sur moi même,après deux années je viens de me rendre compte de qui il était ce qu’avait été ces 40 années de vie commune comme un “boa” il m’a séduite par sa gentillesse etc puis m’a imposé tous ses projets( son entreprise , ses sports..) puis la dévalorisation (ne portant aucun intérêt à mes activités créatives) cependant utilisant mes compétences “intellectuelles” pour se sortir de ces problèmes quand il en avait besoin grâce à mon entourage ,je relève la tête ,je me reconstruis,on dit de moi que je suis bienveillante généreuse et pétillante ,les qualités recherchées par ces “boas” les gens reviennent vers moi me proposent des projets j,entame une procédure de divorce j’ai encore peur de ses réactions de son impulsivité de ses colères et de sa haine mais au fond de moi je me sens plus forte,je ne céderai en rien ni à son chantage ni à ses pleurs ou autres merci pour votre site que je viens de découvrir et qui correspond exactement à ce que nous les victimes de pervers narcissique ou de sociopathe nous avons enduré se reconstruire,retrouver sa liberté d’expression et se ré estimer et surtout s’écarter de toutes ces relations toxiques
Merci à vous Maryvonne pour votre témoignage et vos encouragements. Ils sont précieux !
Merci pour ce joli article très intéressant.
Antoine
Bonsoir,
Merci beaucoup pour cet article, c’est l’un des meilleurs que j’ai lu jusqu’à aujourd’hui.
C’est un de ces nombreux soir où j’écume internet à la recherche de courage pour ne pas flancher.
J’ai quitter monsieur depuis quelques jours, en couple depuis environ 15 ans, nous avons grandi ensemble en quelque sorte.
Il est en colère, il est triste, conscient de son état mais en même temps “tu crois vraiment que tu es parfaite hein?” “tu ne vois pas que c’est pcq tu n’es pas bien en ce moment?”
J’ai toujours été quelqu’un d’hypersensible, de très empathique qui, du plus loin que je me souvienne, a toujours fait passer les besoins des autres avant les miens. J’ai décidé que maintenant c’était terminé (à part ceux des enfants)
Pour la première fois de ma vie j’ai décidé d’être enfin heureuse. J’ai toujours su au fond de moi que quelque chose était anormale dans cette relation sans jamais vouloir me l’avouer, comme si une petite voix me disait “Eh de toute façon tu crois vraiment que tu mérites mieux?”
Oui je mérite mieux, mes enfants ont besoin d’une mère épanouie, j’en ai besoin.
Les bagages lourd d’un passé difficile je n’ai jamais eut confiance en moi.
Mais maintenant je vais m’aimer, enfin, juste pour moi. Ça va être long, j’ai peur d’être seule, de ces crises etc.. mais je vais tenir bon. Je me dois bien ça.
Encore merci =)
Merci beaucoup Arya pour votre précieux témoignage.
Prenez bien soin de vous !
Bonsoir, j’ai 35 ans je vis avec mon conjoint depuis 8 ans. J’ai une fille de 2 ans et demie. En plongeant récemment dans une dépression, j’ai ouvert les yeux, je vis une relation toxique, je pense que mon mari est un pervers narcissique. Il me détruit chaque jours. Mais j’ai décidé de m’en sortir même si cela va être dur. Je suis déterminee. La relation que je vis avec lui n’est pas normale. Je viens de m’en rendre compte depuis 8 ans… Merci pour tous ces éclaircissements
Merci Isa, nous vous souhaitons tout le meilleur !