Quelles preuves démontrent l’inexistence des esprits?
L’existence de l’après-vie est avant tout une question religieuse et métaphysique. Mais depuis le développement scientifique et technologique, des arguments issus des domaines de la physique théorique, quantique et des neurosciences sont avancés.
Ainsi, le physicien britannique Brian Cox a répondu à la question de l’existence de fantômes ou d’esprits en évoquant le grand collisionneur de hadrons (LHC).
Le grand collisionneur de hadrons est une machine gigantesque représentant le plus puissant accélérateur de particules au monde. Grâce à sa puissance, le fameux boson de Higgs (une minuscule particule baptisée «la particule de Dieu») a été identifié.
De même que nous avons pu détecter l’énergie induite par les informations qui circulent dans nos cellules.
Sur la question de la possible existence des fantômes, Brian Cox explique: «Si nous voulons faire une place aux fantômes dans nos vies, nous devons inventer une extension du modèle standard de la physique des particules qui a jusqu’alors totalement échappé aux expériences menées à l’aide du grand collisionneur de hadrons. C’est presque inconcevable aux échelles d’énergie typiques des interactions de particules dans notre corps».
Par ailleurs, l’existence des fantômes irait à l’encontre de la deuxième loi de la thermodynamique.
Effectivement, selon Brian Cox: «Si nous ne pouvons ni toucher ni interagir avec des fantômes, c’est qu’ils sont nécessairement faits d’énergie et non de matière. Or, si la seconde loi de la thermodynamique est vraie, l’énergie se perd. Il serait donc impossible pour de telles entités de maintenir leur existence pour une durée significative».
La position de Cox n’est pas partagée pas tous. A l’instar de François de Witt, polytechnicien de formation et ancien directeur de Challenges.
Dans son dernier ouvrage La preuve par l’âme, de Witt présente les arguments pouvant prouver une après-vie.
Les EMI sont-elles la preuve que l’âme existe?
Les expériences de mort imminente (EMI ou NDE near death experience) se font connaître du public en 1972 grâce au Dr Raymond Moody. Il compila dans son récit
La vie après la vie, les témoignages des expérienceurs (ceux ayant vécu une EMI) réanimés après une crise cardiaque.
Moody définit une EMI comme: «un épisode de conscience transcendante qui se produit quand quelqu’un frôle la mort et est ramené à la vie.»
Deux faits expliquent pourquoi Moody prit le phénomène des EMI au sérieux:
La recrudescence des témoignages où l’expérience se déroule en quatre temps:
- Les expérienceurs disent sortir de leur corps et observer les médecins et infirmières en train de les ranimer. Ils sont capables de ne plus «ressentir» le temps, de franchir les murs et de se retrouver à un endroit de manière simultanée.
- Ils voient défiler les évènements majeurs de leur vie.
- Les expérienceurs entrent ensuite dans un tunnel où ils «baignent» dans une lumière brillante, ressentie comme sympathique et bienveillante.
- Enfin, les expérienceurs retrouvent des êtres chers décédés.
L’impact d’une EMI sur une vie
Grâce à leur EMI, de nombreux expérienceurs ont changé de vie (divorce, reconversion professionnelle, déménagement) pour vivre en accord avec eux-mêmes.
Selon François de Witt, les EMI attestent de la survie de la conscience quand le cerveau est au point mort.
Estimant que le cerveau est la cause des EMI, les neurologues se démènent à trouver des explications psychologiques ou physiologiques aux EMI.
Une recherche restée improductive, ce qui amuse beaucoup François de Witt. Son parti pris étant à l’exact opposé: c’est la conscience qui fait fonctionner le cerveau, et non l’inverse.
Les EMI sont la preuve que nous ne sommes pas faits que de chairs, que nous sommes avant toute chose une conscience.
Comment la physique quantique bouleverse notre vision du réel?
François de Witt écrit: «nous vivons dans deux mondes».
Les deux mondes dans lesquels nous vivons étant:
- Le premier monde est celui de la matière, de notre corps, qui s’avère être très limité dans nos perceptions du monde.
- Le second monde étant celui illimité de la conscience, dont les propriétés s’incarnent et se retrouvent dans le monde de la physique quantique.
La physique quantique c’est le monde subatomique du très petit, habité par des particules aux noms divers comme les neutrons, les protons, les
photons etc.
La lumière a ainsi une double nature. Elle est à la fois une particule et une onde, et se transforme au grès des circonstances.
Le
comportement des particules-ondes à l’échelle subatomique disparait quand on étudie sur des ensembles plus grands. Une frontière a d’ailleurs été créée et baptisée «Frontière de Heisenberg». Mais dans la réalité, une telle frontière n’existe pas du tout.
Autrement dit, nous vivons bien dans deux mondes. Notre nature est quelque part double. Ce qui ne pose intellectuellement pas de problème particulier pour François de Witt, car après tout, c’est ce qui se passe dans le monde quantique.
En effet les particules sont aussi des ondes, qui peuvent se retrouver simultanément en deux endroits, ou traverser des obstacles que l’on penserait infranchissables.
Or, François de Witt retrouve des coïncidences entre les sensations ressenties lors d’une EMI avec les conditions de vie des ondes/particules.
Mais son hypothèse la plus audacieuse est de rapprocher le tunnel aperçu lors des EMI avec les trous de ver sillonnant l’espace.
Que suggère la théorie des trous de ver?
Les trous de ver ont été découverts mathématiquement par Einstein et Nathan Rosen.
Les trous de ver impliquent que la matière peut déformer la trame de l’univers au point d’y creuser un tunnel. Ce tunnel ouvre ainsi un boulevard, ou du moins un chemin, entre deux régions éloignées de l’espace-temps.
Selon les récents calculs mathématiques, il existe trois types de trous de ver:
- Le trou de ver de Kerr-Newman, qui a une seule entrée, mais aucune sortie. On ne peut le franchir que dans un seul sens.
- Le trou de ver de Scharzschild, où l’entrée se trouverait au milieu du trou de ver mais pas aux extrémités. Autrement dit, il est totalement infranchissable.
- Le trou de ver de Lorentz est doté d’une entrée et d’une sortie. On peut donc le franchir dans les deux sens.
Selon François de Witt, nous ne serions plus loin de découvrir que le fameux tunnel des EMI est bien plus qu’un simple produit de notre imagination.
Son dernier livre vous livrera les résultats de son enquête et de ses pérégrinations dans l’histoire des sciences et des philosophies. D’ici là, enquête à suivre!
*François de Witt, La preuve par l’âme. Un polytechnicien démontre notre immortalité », Guy Trédaniel Editeur.
