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Publié le 18/10/2023, mis à jour le 14/12/2023
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Les coulisses troublantes du Bouddhisme tibétain : entretien avec Olivier Raurich
Entre lumière et ombre: décryptage du bouddhisme tibétain avec Olivier Raurich
Du sacré au scandale
Dans le vaste panorama des spiritualités orientales qui ont touché et conquis l’esprit d’un grand nombre d’Occidentaux, le bouddhisme tibétain a occupé une place particulièrement remarquable. Son principal émissaire, le Dalaï Lama, est aussi célèbre que le pape dans le monde occidental.
En France, deux personnalités ont grandement contribué à la popularisation et à l’essor de cette tradition millénaire.
Le moine et écrivain à succès, Matthieu Ricard, ainsi que le lama Sogyal Rinpoché, auteur vedette du Livre tibétain de la vie et de la mort. Un bestseller traduit dans 80 pays et écoulé à plus de 3 millions d’exemplaires.
Cependant, derrière ce représentant éminemment de la sagesse bouddhiste, se dissimule une personnalité beaucoup plus sombre.
En 2017, la presse révèle au grand jour les allégations d’abus physiques et sexuels perpétrés par Sogyal Rinpoché.
Olivier Raurich, notre invité aujourd’hui, a connu cet homme. Il fut longtemps son interprète en France et présida pendant plus de deux décennies la branche française de Rigpa, l’association internationale fondée par Sogyal.
A travers son témoignage, Olivier Raurich nous ouvre les coulisses de l’ascension fulgurante, des dérives dévastatrices, et de la chute précipitée du lama.
Cet ancien élève de l’École Normal Supérieure de la rue d’Ulm spécialiste de la théorie du chaos et également enseignant de la sagesse bouddhiste et de la pleine conscience. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages, dont celui qui nous réunit aujourd’hui Splendeurs et misères du bouddhisme tibétain paru aux éditions Albin Michel.
La démarche d’Olivier Raurich
Au cours de cet entretien, Olivier Raurich nous éclairera sur plusieurs questions essentielles :
- Comment un érudit de la spiritualité tibétaine tel que Sogyal Rinpoché a-t-il pu sombrer dans le rôle d’un gourou manipulateur ?
- Quelles sont les mécanismes qui ont permis à Sogyal d’exercer un tel pouvoir sur ses disciples et de maintenir ses abus dans l’ombre pendant des années ?
- Enfin, comment le fonctionnement même du bouddhisme tibétain a-t-il pu contribuer à perpétuer cette omerta?
- Pourquoi avez-vous écrit ce livre?
- Olivier Raurich : J’ai écrit ce livre pour trois raisons:
- D’abord, pour des raisons personnelles. J’avais besoin de revisiter ces 30 années d’une aventure spirituelle hors du commun qui m’a tant apporté. Mon éducation spirituelle s’est entièrement déroulée dans le cadre du bouddhisme tibétain, mais j’ai également été témoin de ses excès et de ses abus, ce qui m’a finalement amené à une rupture brutale avec cette tradition.
- La deuxième raison est un désir de mettre en garde. Trop souvent, les maîtres tibétains sont considérés comme des surhommes, voire des dieux vivants, une pratique courante dans le bouddhisme tibétain. Si mon expérience m’a appris une chose, c’est que les lamas, malgré leur statut, restent humains, avec toutes les failles que cela implique.
- Enfin, je souhaitais exprimer les ambivalences du chemin spirituel. La lumière côtoie l’ombre, le bonheur la souffrance, la confiance la tromperie; ils sont souvent inextricablement liés dans la trame de notre réalité. Mon livre se veut une illustration de cette complexité, rappelant que c’est à travers elle que nous grandissons et mûrissons.
Comment donc a commencé cette aventure de trente ans? Qu’est-ce qui a conduit Olivier Raurich vers le bouddhisme tibétain et Sogyal Rinpoché?
Qu’est-ce qui a conduit Olivier Raurich vers le bouddhisme tibétain et Sogyal Rinpoché?
De la science à la quête de sens
- Jeune homme, vous avez suivi des études de mathématiques à l’ENS. Vous décrivez les scientifiques que vous avez côtoyé comme étant « humainement très ordinaires voire carrément déficients ». En quoi cette observation a-elle impacté votre vision de la science et votre quête de sens? Et comment a-t-elle influencé la direction que vous avez prise par la suite?
- Olivier Raurich : Je tiens à préciser que c’était une impression est subjective. Je n'ai jamais affirmé que les scientifiques manquaient d'humanité. Cependant, certains grands esprits que j'ai rencontrés, particulièrement brillants dans leurs disciplines, agissaient un petit peu comme des enfants sur le plan humain. Ils étaient tellement absorbés par leurs recherches qu’ils en oubliaient le panorama de l'existence.
- À 23 ans, j’étais avide de connaître le monde dans sa globalité. Je pensais naïvement qu'un grand savant était aussi un sage. Cette vision était idéaliste, et donc j'ai été déçu. Je recherchais des réponses sur le fonctionnement de l’esprit, de l’amour et du bonheur. Des réponses que je n'ai pas trouvées chez eux. Ce n'est pas une critique générale, mais le reflet de mon expérience personnelle. Cette déception a créé en moi un désarroi existentiel, me poussant à chercher quelqu'un capable de m'expliquer les secrets de l'existence.
La rencontre avec le bouddhisme tibétain et Sogyal Rinpoché
- Comment avez-vous découvert le bouddhisme tibétain ?
- Olivier Raurich : J’avais 25 ans, je vivais à Paris, où le dalaï-Lama y tenait des enseignements. J’ai rencontré des lamas, dont Sogyal Rinpoché qui m'a ébloui. Il parlait un anglais parfait et semblait vouloir s'éloigner de la lourde tradition tibétaine pour proposer une sagesse ancienne adaptée au monde moderne.
- Olivier Raurich : Sogyal Rinpoché nous disait que cette vie occidentale pouvait être merveilleuse si elle n’était pas gâchée par des émotions négatives comme l'avidité, la jalousie, etc. Nous avions déjà les clés technologiques du bonheur, il nous manquait juste les clés psychologiques et spirituelles. C’était un message magnifique et très enthousiasmant, et je n'étais pas le seul à le penser.
- Qu’est-ce qui vous a attiré chez Sogyal Rinpoché? Au-delà qu’il parlait un parfait anglais, pourquoi lui et pas un autre? De même, pourquoi avoir été attiré par le bouddhisme et non le catholicisme?
- Olivier Raurich : Dans le catholicisme, on vous dit de croire pour être sauvé. Mais pour croire, il faut déjà avoir une croyance préexistante, ce qui peut être difficile. En revanche, dans le bouddhisme, on vous encourage à expérimenter. On vous donne un simple coussin de méditation et quelques instructions: asseyez-vous et observez. C’est une démarche similaire à la démarche scientifique.
- Ce qui m'intéressait, c'était le déploiement de mes potentialités d’amour et de créativité. L'éveil dans le bouddhisme, c'est le déploiement complet du potentiel humain. J’ai senti que je pouvais découvrir ce potentiel dans cette voie, ce qui m’a convaincu pour m’y engager pleinement.
Comment expliquer que le comportement tyrannique de Sogyal Rinpoché ait pu être accepté?
Les excentricités de Sogyal Rinpoché
- Vous décrivez les comportements extravagants de Sogyal Rinpoché qui incluent la préparation de repas spéciaux ou de faire venir trois voitures dans ses déplacements alors qu’il n’en a besoin que d’une. Comment la communauté et vous-mêmes avaient réagi à ces comportements ?
- Olivier Raurich : Il est essentiel de comprendre un point fondamental, souvent méconnu par ceux qui ne sont pas familiers avec la culture bouddhiste tibétaine. Dans cette tradition, la conception du maître est particulière. Contrairement au bouddhisme en général, où un maître est généralement perçu comme quelqu'un de plus sage, expérimenté, et enseignant, le bouddhisme tibétain considère le lama ou le Rinpoché comme une incarnation de Bouddha.
- Olivier Raurich : Sogyal Rinpoché avait popularisé le concept de "folle sagesse" promouvant une sagesse anticonformiste pouvant inclure des excès de richesse, de luxure et des comportements extravagants. Je tiens à souligner que je suis conscient de l'aspect déroutant que cela peut avoir en 2023, alors que le mouvement #MeToo et d'autres évolutions ont eu lieu. Pour ma part, je n'étais que peu préoccupé par sa vie privée. Bien que j'aie été témoin quelques fois de ses comportements, mes interactions privées avec Sogyal Rinpoché étaient limitées. Je me concentrais davantage sur le message spirituel qu'il délivrait.Haut du formulaire
Comprendre l’emprise psychologique du Guru Sogyal
- À propos du Livre thibétain de la vie et de la mort, vous expliquez que Sogyal a été l’instigateur et l’inspiration principale de cet ouvrage. Vous expliquez aussi que ce livre ne lui appartient pas complément. Pourquoi?
- Olivier Raurich : Sogyal Rinpoché était un orateur exceptionnel. En revanche, il n'était pas du tout à l'aise avec l'écriture. C’est son bras droit, Patrick Gaffney, qui s'occupait d'écrire ses discours. Ensemble, ils ont écrit livre où le nom de Sogyal a été mis en avant alors que celui de Patrick était écrit en tout petit, à la cinquième page. C'était un abus de pouvoir et cela témoignait de la tradition féodale du bouddhisme tibétaine. Nous étions là pour servir la gloire du maître, et cela nous semblait normal à l'époque.
- Comment expliquez-vous, aujourd’hui, que votre éducation et votre excellente formation scientifique ne vous aient pas protégé de l’emprise psychologique ?
- Olivier Raurich : Je pense qu’en France, nous manquons d’un enseignement à une sagesse vitale. Ensuite, j'ai découvert une sagesse qui fonctionnait pour moi. La méditation et les enseignements ont provoqué en moi une transformation progressive mais extraordinaire. Cette voie qui fonctionnait pour moi et pour de nombreuses personnes méritait ma confiance. La tradition tibétaine était présente, mais au début l'essentiel pour moi était de répondre à ma soif spirituelle et peu importaient les autres aspects.
- Comment reconnaît-on les gourous?
- Olivier Raurich : Un véritable maître possède une sagesse et la capacité de transmettre, mais il ne cherche pas à satisfaire son ego personnel comme le gourou. Il n'essaie pas de vous retenir. Il vous encourage même à explorer d'autres enseignements, à contacter d'autres personnes. La manière d'attirer et de garder des disciples est un signe révélateur des gourous.
Comment Olivier Raurich a-t-il réussi à sortir de l’emprise de Sogyal Rinpoché?
La désillusion et la rupture avec Sogyal Rinpoché
- Quel évènement vous a fait prendre conscience des dérives sectaires de Sogyal Rinpoché et de la nécessité de rompre les liens avec lui ?
- Olivier Raurich : Après la publication du Livre tibétain de la vie et de la mort, la notoriété de Sogyal Rinpoché a explosé, attirant des foules à Lérab Ling, son temple près de Montpellier. Des rumeurs concernant son comportement avec les jeunes femmes circulaient en ligne, mais sans preuves, je les ignorais. Tout a changé en 2010, lorsqu'une journaliste infiltrée a révélé la vérité sur les actions de Sogyal. Rigpa, l'organisation derrière lui, a paniqué et j'ai été formé sur la façon de détourner les questions des médias - un usage étrangement déplacé des fonds des fidèles.
- Olivier Raurich : La réalisation que Sogyal et la structure même du système religieux étaient sérieusement défectueux et aliénant m’a profondément chamboulé. Cela a marqué le début de ma rupture avec lui et la tradition tibétaine.
- Quelles ont été les conséquences de cette rupture sur votre vie?
- Olivier Raurich : J'avais prévu de rompre doucement en prenant du recul avec Rigpa, mais Sogyal a insisté pour que je reste en fonction. Cette situation m'a étouffé et, lors d'un appel, je l'ai insulté, provoquant ma rupture avec l'organisation. Soudain, j'ai été évité par tous, même en dehors de Rigpa, perdant mes contacts et mon statut. J’étais devenu transparent.
- Perdre mon statut a été difficile mais libérateur. Ce fut un nettoyage radical de mon chemin spirituel. Curieusement, je me suis retrouvé plus heureux, centré sur ma propre lumière, loin des complications antérieures.
Survivre à l’emprise d’un gourou
- Qu’est-ce qui vous a mieux protégé de l’emprise psychologique par rapport à vos autres camarades de la communauté ?
- Olivier Raurich : Premièrement, mon engagement académique en dehors de Rigpa m'a assuré une sécurité financière lors de la rupture. Deuxièmement, ma culture familiale anarchiste, où les chefs sont systématiquement suspectés d’abus de pouvoir. Bizarrement, j’ai fini par renouer avec cette culture et cela m’a permis de rompre les liens. D’autres personnes ayant une éducation de soumission à l’autorité étaient paralysées par la dévotion et restaient piégées.
- Selon votre perspective, quelle question est importante: celle visant à identifier le moment où vous avez succombé à son emprise, ou celle cherchant à déterminer le moment où le lama a basculé dans l'absurdité pour devenir un gourou dépravé et tyrannique?
- Olivier Raurich : Je pense que la question principale c’est pourquoi j'ai été attiré par lui et non par un autre, mlgré l'existence d'autres maîtres respectés comme Thich Nhat Hanh. Son enseignement fulgurant et son charisme m'ont captivé..
- Avec le recul, pensez-vous que Sogyal Rinpoché a toujours été un gourou tyrannique et dépravé ou l'est-il devenu?
- Olivier Raurich : Au début, Sogyal Rinpoché était plein d'ardeur, intelligent, perfectionniste, déterminé à partager ses connaissances, comme je l'ai vu lors de la création du Livre tibétain de la vie et de la mort. Mais son ego était aussi présent, il cherchait de la reconnaissance et on sentait qu’il aimait le pouvoir. Son succès a malheureusement amplifié cet ego. Il s’est transformé en un dignitaire religieux obèse gonflé de son importance.
Comment la tradition du bouddhisme tibétain a-t-elle contribué à perpétuer l’omerta?
Le silence des grands chefs
- Vous mentionnez que le dalaï-lama a déclaré en 1993 que les disciples devaient dénoncer publiquement tout comportement inapproprié des lamas. Cependant, il est resté silencieux sur le cas de Sogyal Rinpoché jusqu’en 2017 alors qu’il avait connaissance des faits. Comment l’expliquez-vous?
- Olivier Raurich : J'ai toujours admiré le dalaï-lama, un homme exceptionnel par sa générosité et son altruisme. Il a conseillé dès 1993 de dénoncer publiquement les comportements non éthiques des lamas, ce qui était louable. Cependant, en ne prenant pas lui-même position, il a placé les disciples dans une situation délicate. Nous voyions des lamas, validés et même bénis par lui, agir de manière contraire à l'éthique. Cela créait un conflit - qui croire, nous ou le dalaï-lama? Cette passivité a laissé les disciples dans une confusion, supposant que le silence du dalaï-lama signifiait l'approbation du lama, permettant ainsi aux abus de perdurer pendant des décennies.
- Quid de Matthieu Ricard, comment expliquez-vous son silence sur cette affaire?
- OR: Matthieu Ricard, ambassadeur du Dalaï-lama en France, a longtemps évité toute association publique avec Sogyal Rinpoché. Tant que le Dalaï-lama restait silencieux sur les controverses entourant Sogyal, Matthieu refusait les interviews sur ce sujet. Nous nous étions toujours demandés pourquoi il ne venait jamais à Rigpa, et c'était précisément pour éviter toute association négative. Ce n'est qu'en 2017, quand le Dalaï-lama a finalement pris position, que Matthieu s'est exprimé, suivant les traces de son leader spirituel.
Les dérives anciennes et modernes
- Comment devient-on un lama?
- OR: Soit vous êtes identifié enfant comme une réincarnation d'un grand maître, comme Sogyal Rinpoché. On les appelle les tulkus. Soit, vous accomplissez une retraite de trois ans après laquelle vous pouvez être désigné lama.
- Vous mentionnez l’histoire de l’acteur Steven Seagal, qui a été reconnu comme la réincarnation d'un lama tibétain. Comment a-t-il obtenu cette reconnaissance?
- OR: Effectivement, je raconte une anecdote où Steven Seagal, acteur hollywoodien et maître d'aïkido, voulait être reconnu comme la réincarnation d'un grand maître en échange de dons généreux. Sogyal Rinpoché a refusé cet achat de titre spirituel. Cependant, Pénor Rinpoché, chef de la lignée Nyingma, a accepté le marché. La communauté tibétaine était divisée. Certains voyaient cette fusion du mercantilisme et de la spiritualité comme étrange, tandis que d'autres la considèraient comme une manœuvre astucieuse.
- Selon vous, la grande complice qui a rendu possible les abus de pouvoir de Sogyal est la tradition bouddhiste tibétaine, notamment à travers le principe du samaya. Qu’est-ce que ce principe?
- OR: La samaya, c'est le lien sacré avec le maître, essentiel dans le bouddhisme tibétain pour transmettre l'éveil. Par le guru yoga, on fusionne avec l'esprit du maître, abandonnant notre ego. Ça semble avantageux, mais c'est un abandon total, risqué. Si la samaya se brise, comme cela m'est arrivé, les conséquences spirituelles sont drastiques, promettant des réincarnations en enfer…..
Conclusion: personne n’est à l’abri de l’hubris
En conclusion, en explorant l'ascension et la chute de Sogyal Rinpoché dans le contexte du bouddhisme tibétain en Occident, nous nous trouvons confrontés à une réflexion profonde sur l'hybris, ce sentiment d'orgueil démesuré qui peut aveugler même les esprits les plus éclairés. Comme l'a souligné récemment Amin Maalouf dans son dernier livre, Le Labyrinthe des égarés, l'hubris est un danger qui guette ceux qui accèdent au pouvoir, à la notoriété, ou à l'influence. Sogyal Rinpoché, malgré sa profonde connaissance de la spiritualité bouddhiste, n'a pas échappé à cette tentation de l'hubris. Son ascension fulgurante et sa notoriété l'ont peut-être conduit à se croire au-dessus des règles morales et éthiques qui gouvernent les hommes. De plus, le silence qui a entouré ces abus pendant si longtemps démontre comment L'hubris peut également toucher les communautés humaines, et les structures religieuses ne sont pas immunisées contre ce fléau. La loyauté excessive envers un leader charismatique peut conduire à la complaisance, à la fermeture des yeux sur des comportements inacceptables, et à la perpétuation d'une omerta destructrice. En fin de compte, l'histoire de Sogyal Rinpoché nous rappelle que personne n'est à l'abri de l'hubris, que ce soit en tant qu'individu, en tant que communauté, ou même en tant que société. Bref, pour voir au-delà des apparences et prévenir les dérives des prédicateurs en tout genre, la curiosité, la diversité de connaissances, ainsi que des relations enrichissantes représentent des outils de protection essentiels. C’est ce qu’on appelle l’esprit critique ou la capacité de penser par soi-mêmeabonnez-vous gratuitement
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