Et si l’eau était capable de capter notre conscience ?
Publié le 28/10/2021, mis à jour le 30/10/2024
Conseils écologiques
Et si l’eau était capable de capter notre conscience ?
6 min de lecture
La découverte sur l’eau et la conscience de Bernard Blancan
Acteur, scénariste, réalisateur et écrivain, Bernard Blancan est connu des amateurs et connaisseurs du petit écran et cinéma français. Mais l’intérêt de l’homme ne se limite pas aux arts et aux lettres. Il est aussi, depuis une dizaine d’années, un chercheur-bricoleur autodidacte sur les liens entre la conscience et l’eau.
Un domaine de recherche qui ne doit rien au hasard.
Dans son premier ouvrage, « Secrets de sourcier » (Eyrolles, 2012), Blancan raconte avoir retrouvé son père biologique, sourcier de son état, et décidé à l’initier à cette technique consistant à détecter de l’eau souterraine grâce à une baguette.
Si Blancan ne cache pas son scepticisme, le bénéfice du doute l’emporte, et à sa grande surprise, il réussit à développer des aptitudes de sourcier. Ce qui l’interpelle et le pousse à multiplier les recherches jusqu’à aboutir à une découverte faisant état de liens évidents entre l’eau et la conscience.
Avant de dévoiler l’expérience à l’origine de cette découverte, ainsi que ses implications, rappelons une évidence oubliée dans notre quotidien chargé : l’eau c’est magique.
Cet élément compose 70 % de notre corps, ainsi que 70 % de la surface terrestre via les océans. L’eau est capable de prendre 3 formes : solide, gazeuse et liquide. Elle est aussi très puissante et possède de puissantes forces créatrices (en tant que cocréatrice de vie) et destructrices (l’eau érode la roche et est le meilleur solvant au monde).
A ce titre, toutes les religions du monde, des religions antiques et polythéistes aux monothéismes, accordent à l’eau une place d’honneur. Elle purifie les âmes, soigne les corps et nourrit les communautés.
Dans la pensée chinoise classique, l’eau est le symbole du mouvement et de la communication. Une lecture qui fait écho à la découverte de Bernard Blancan.
L’expérience du doubleYou expliquée
Description du procédé
La découverte de Bernard Blancan étant qu’il existe une interaction entre l’eau et la conscience. Cette dernière se projette dans l’eau, et l’eau transporte les informations de la conscience.
Pour se rendre compte de ce lien, on réalise l’expérience du doubleYou qui nécessite deux accessoires : une fiole d’eau et un multimètre, un appareil qui mesure le courant électrique sous différentes formes (ampères, volts, ohms).
L’expérience se déroule ainsi :
Branchez deux électrodes d’un multimètre dans une fiole d’eau. Mettez cette petite installation dans une boîte. Vous avez maintenant un appareil baptisé par Bernard Blancan « doubleYou ».
Avant de refermer la boîte, reliez le multimètre à votre ordinateur avec un câble USB pour voir apparaître les mesures de votre multimètre sur l’écran de l’ordinateur sous forme de graphique en courbes. Puis prenez une photo de la fiole d’eau.
Refermez la boîte et envoyez-la photo à un ami habitant à New York (par exemple). Celui-ci doit observer la photo de l’eau pendant une dizaine de secondes, en imaginant qu'elle est bienveillante pour lui. Cela fait, la conscience du New-Yorkais est reliée à la fiole d’eau.
Ensuite, votre ami vaque à ses occupations pendant 2h. Il devra juste noter les heures de changement d'activité. Pendant ce temps-là, l'appareil enregistre les variations électriques de l'eau.
Au bout des deux heures, notre ami nous envoie le compte-rendu des 2h d’activités que nous comparons avec la courbe de mesure de l’eau.
Les 3 états de la courbe
En comparant les bases de données, on constate une synchronicité entre son état émotionnel et la fluctuation de la courbe :
La courbe grimpe quand notre ami est focalisé sur un but à atteindre ou un désir à satisfaire (aller chercher son enfant à l’école, passer à son magasin de musique préféré etc.).
La courbe est proche de 0 dès que l’ami est dans l’attente, en train de ressasser ou de s’adonner à des tâches mécaniques et répétitives.
La courbe chute dès que notre ami a accompli ses désirs et objectifs (récupérer son enfant), ou qu’il refoule une colère (le vendeur de la boutique de musique s’est montré exécrable).
Cette expérience a été menée par Bernard Blancan des dizaines de fois allant jusqu’à faire intervenir une vingtaine de volontaires, et même des animaux.
Toutes ont abouti au même résultat, c’est-à-dire à la corrélation visible entre la courbe de l’eau et l’état psychique. Psychique et non pas psychologique.
L’état psychique correspond à nos émotions profondes et primaires, et non celles qui nous apparaissent, filtrées par le mental, en surface, en conscience.
Ces émotions primaires sont liées au plaisir, au désir, à notre élan vital. C’est pourquoi l’expérience fonctionne aussi bien pour un humain qu’un cheval.
Quelles implications et conséquences doivent-être comprises au regard de cette découverte, somme toute incroyable ?
Quelles sont les implications de cette découverte ?
Les implications sont à la fois d’ordre technique, scientifique et philosophique.
Cette expérience donne ainsi raison à Platon, Aristote et Spinoza : l’homme est bien mû par le désir. Non par la raison ou la pensée.
Toutefois, la principale implication à retenir est qu’il suffit de porter son regard sur de l’eau (même une photo de l’eau), pour que les mesures de celle-ci décryptent notre état psychique en temps réel, et quelle que soit la distance qui nous sépare de cette eau.
Ainsi, en pouvant s’« exporter », la conscience possède des propriétés non locales. Elle n’est pas confinée aux frontières physiques de notre cerveau (ou ailleurs dans notre corps, puisqu’on ne sait pas encore où la situer).
Que la conscience ait un lien privilégié avec l’eau justifierait, entre autres, l’art des sourciers, et expliquerait aussi comment les animaux arrivent à trouver des points d’eau de façon instinctive.
Pour ce qui concerne la nature de l’eau, on comprend qu’elle est capable de transmettre des informations de nos pulsions de vie, autrement dit de notre énergie vitale. Qui n’est ni plus ni moins que la partie de notre conscience non impactée par notre mental et notre ego.
Ce qui peut être très intéressant pour notre mieux être, car au vu de nos capacités incroyables à nous mentir et nous adapter aux attentes d’autrui, nous ne savons pas toujours si nous sommes vraiment en accord avec nous-mêmes.
Le doubleYou peut être ainsi un excellent feedback pour mieux cerner notre état d’esprit.
Mais avant de s’emballer, comment juger de la crédibilité de la découverte ?
Quelle crédibilité donner à cette découverte ?
Découverte du Kansei
L’idée que l’eau et la conscience soient reliées est-elle totalement délirante ?
Peut-être vous souviendrez-vous du Japonais Masaru Emoto, dont les travaux consistaient à démontrer comment nos émotions et pensées modulaient l’aspect des cristaux de glace (donc de l’eau). Plus on projetait en pensées l’amour et la beauté, plus beaux étaient les cristaux.
Si le travail d’Emoto a fait l’objet d’une médiatisation formidable, il n’a pas su mobiliser les forces scientifiques pour reprendre ses recherches. Il n’est donc pas un argument d’autorité.
C’est pourtant bien au pays d’Emoto, au Japon, que Bernard Blancan a su trouver des oreilles intéressées. Notamment celles de Frédéric Andrès, Français et chercheur au National Institute of Informatics de Tokyo.
Andrès a comme idée de comparer les données du doubleYou avec celles du Kansei.
Le Kansei est une sorte de casque destiné à capter les impulsions électriques neuronales et à les distinguer en fonction de 5 états d’esprit :
Andrès convainc un volontaire Japonais d’essayer les deux appareils. Le cobaye se coiffe du Kansei, reçoit une photo d’une fiole d’eau venue de France, et vaque à ses activités pendant quelques heures.
Résultat ?
Sur les graphiques, on observe que la courbe du « doubleYou » est la jumelle de celle du Kansei dès que le cobaye est dans un état d’esprit « Interest ».
Première conclusion, le Kansei, une technologie beaucoup plus développée et précise, vient confirmer l’intérêt du doubleYou.
Seconde conclusion, le doubleYou mesure bien des impulsions électriques neuronales qui se synchronisent avec les mesures électriques de l’eau.
Horizon
Il faudra encore beaucoup de chemin pour que la découverte de Blancan arrive à susciter autre chose qu’un sourire poli auprès des chercheurs français.
Mais qu’importe, Paris n’est pas la France et la France n’est pas le monde. Et au regard des promesses du doubleYou, Andrès et Blancan sont actuellement en train d’établir un programme appelé « MoodFlow » pour poursuivre des tests au Canada et en Suisse.
L’affaire est donc à suivre très sérieusement.
Et peut-être qu’un jour, au grand dam des esprits scientistes, nous regarderons d’un œil respectueux les sourciers et télépathes.
Peut-être que ce jour-là, s’amorceront de nouveaux paradigmes qui réenchanteront notre réel et notre monde. Ou plus exactement l’idée que nous avons du réel et du monde.
Source : Bernard Blancan, Les pouvoirs de l’eau, éditions Eyrolles, 2021
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