Cancer : et si nous pouvions soigner sans chimio ni...
Publié le 04/06/2019, mis à jour le 30/10/2024
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Cancer : et si nous pouvions soigner sans chimio ni rayon?
9 min de lecture
Pourrait-on soigner le cancer pour pas cher?
La croisade des cancérologues
Cancérologue réputé parmi ses pairs, longtemps enseignant à l’École Polytechnique, le Dr Laurent Schwartz est également l’auteur de nombreux ouvrages, dont le best-seller «Cancer: un traitement simple et non toxique. Les premiers succès du traitement métabolique».
Il y expose son hypothèse principale: et si le cancer sous toutes ses formes cancer du sein, cancer de la prostate n’était pas du tout une maladie pernicieuse et complexe à soigner?
Si, au contraire, il était possible de le soigner avec un traitement simple et léger? Un traitement qui, contrairement à la chimiothérapie, ne provoquerait pas des nausées, des vomissements et la diarrhée.
Un traitement qui inclut une nutrithérapie que l’hématologue et oncologue Éléonore Djikeussi évoque dans son ouvrage « Cancer: maladie génétique ou crise énergétique cellulaire?» (Le souffle d’or).
En complément de cette nutrithérapie, Laurent Schwartz évoque dans son ouvrage «La fin des maladies» (éditions LLL), un traitement métabolique bon marché pour guérir les patients atteints du cancer. Il va également plus loin en exposant une nouvelle vision sur l’apparition des maladies.
En effet, que cela soit une hépatite ou un cancer, le processus pour tomber malade est exactement le même. Ainsi le traitement pour soigner ces maladies sera similaire.
Enfin, pour qu’une guérison soit totale, Laurent Schwartz insiste sur l’importance d’un régime alimentaire approprié. Car, une bonne alimentation est la clé d’une bonne santé.
Nous allons donc en apprendre plus sur ce traitement miracle du Dr Schwartz, et nous verrons plus loin les raisons qui l’empêchent d’accéder à une reconnaissance publique.
Otto Warburg, l’Einstein de la médecine
Au commencement de sa quête de traitement, le Dr Schwartz s’inspira des travaux d’Otto Warburg, médecin allemand et prix Nobel de médecine en 1931.
De son vivant, la renommée du Dr Warburg fut celle de Louis Pasteur. Mais ayant décidé de ne pas quitter l’Allemagne, alors gouvernée par le IIIème Reich, ses ouvrages ne furent pas publiés en anglais, et après sa mort en 1970, on oublia son nom.
Ce que l’on ne peut que regretter car le Dr Warburg fut le premier à découvrir l’origine du cancer . En s’inspirant des observations de Louis Pasteur sur le mécanisme de la levure, il découvrit comment les cellules cancéreuses apparaissaient.
Quand les cellules ne respirent plus, elles fermentent du sucre . Or, toutes les cellules cancéreuses fermentent, c’est ainsi qu’on les distingue des cellules saines. C’est à partir des observations d’Otto Warburg que le Dr Schwartz commença un traitement.
Celui-ci s’articule sur deux pôles: un traitement anti-fermentation et un régime alimentaire cétogène.
Comment le régime cétogène contribue-t-il à soigner le cancer?
La genèse du régime cétogène comme nutrithérapie
La caractéristique typique du régime cétogène est d’arrêter le sucre et de consommer des glucides, des protéines et surtout beaucoup de lipides.
Ce régime est connu depuis le XIXème siècle par l’intermédiaire du Dr William Banting et de sa lutte contre son surpoids. Une bataille qu’il remportera en adoptant une alimentation très pauvre en sucres.
Banting publia son expérience dans un livre «Lettre sur la corpulence». Un best-seller devenu si populaire que le nom de Banting entra dans le dictionnaire anglais pour signifier le terme «pauvre en glucides».
Dans les années 1920, le pédiatre américain Rawle Geyelin utilisa le régime cétogène pour soigner une épilepsie.
Un succès thérapeutique qui inspira Russel Wilder, un autre pédiatre, à penser et introduire le régime cétogène comme nutrithérapie. Une méthode de soin toujours utilisée aujourd’hui dans le traitement de l’épilepsie de l’enfant réfractaire aux traitements médicamenteux.
Toutefois, comme l’indique le Dr Djikeussi, en nutrithérapie il n’existe pas un seul régime cétogène mais plusieurs. Dont un régime spécifique au traitement du cancer.
Le régime cétogène en cancérologie
En cancérologie, le régime cétogène a pour objectif d’affamer, voire de faire mourir les cellules cancéreuses.
Pour cela, le régime bannit le sucre et s’avère aussi très pauvre en glucides. Ce qui entraine une double action:
Privées de sucre et recevant un grand apport en matière grasse, les cellules cancéreuses se retrouvent trop occuper à brûler les acides gras au lieu de fermenter le sucre.
Les graisses sont mobilisées pour produire les corps cétoniques. Une nouvelle source d’énergie qui profite aux cellules saines au contraire des cellules cancéreuses qui ne peuvent pas les digérer.
Par ailleurs, le régime cétogène en cancérologie est également pauvre en protéines. Le but étant de réduire l’apport en glutamine, un acide aminé présent dans les muscles et dont sont friandes les cellules cancéreuses.
Les bienfaits du régime cétogène pendant une période de 3 à 6 mois sont nombreux:
Une réduction de la masse grasse et une préservation de la masse musculaire.
Une diminution de l’inflammation chronique.
Une meilleure tolérance aux traitements de la radiothérapie et de la chimiothérapie, notamment grâce à la régénération de la paroi intestinale.
Une amélioration de l’état physique et mental.
Bien que ces bienfaits soient présents, il est absolument déconseillé de se lancer dans un régime cétogène seul. Chacun ayant un terrain et un microbiote différents, il n’existe pas de régime cétogène miracle et universel.
Une alimentation personnalisée est d’autant plus non négociable que certains apports en oligo-éléments et vitamines peuvent être nécessaires.
Quoiqu’il en soit, pour le Dr Schwartz, changer d’alimentation ne suffit pas à vaincre le cancer. Il faut également prendre des molécules capables d’empêcher les cellules de fermenter et de croître en les faisant respirer à nouveau.
Comment l’acide lipoïque et le dioxyde de chlore soignent le cancer?
Le rôle clé de la mitochondrie
C’est ici qu’apparait le pari révolutionnaire de Laurent Schwartz. Les molécules susceptibles de vaincre le cancer existent en effet déjà dans les pharmacies mais sont utilisées pour d’autres troubles et maux. Tout l’enjeu est donc de les identifier et de les tester pour trouver une combinaison efficace de molécules.
Comme l’explique le Dr Schwartz: «La cellule est un moteur qui fonctionne à l’eau. L’énergie mitochondriale permet de moduler l’acidité et la salinité. Ainsi, la mitochondrie, par l’énergie qu’elle produit, et par son influence sur l’acidité du cytoplasme, constitue une véritable tour de contrôle de la cellule.»
Or, quand les cellules sont touchées par l’inflammation (due au stress, à l’alcool, à notre régime alimentaire, etc..), les mitochondries sont perturbées et ne remplissent plus leur rôle de gardiennes. Elles sont immobiles, ce qui empêche les cellules de respirer et les amènent à fermenter du sucre.
Toutefois, il est possible de relancer l’activité mitochondriale avec les bonnes molécules, et d’entraver la prolifération des cellules cancéreuses.
L’alliance de l’acide lipoïque et du dioxyde de chlore
Au cours de ses essais, le Dr Schwartz découvre deux molécules prometteuses:
L’acide lipoïque est une molécule antioxydante, soluble dans l’eau et les graisses. Son action antioxydante lui permet de lutter contre le stress oxydatif et les radicaux libres. Des cellules à l’origine de l’inflammation et le vieillissement du corps, notamment de la peau et des cheveux.
L’hydroxycitrate est une molécule qui se trouve dans l’écorce du Garcinia Cambogia. Un fruit issu d’une plante d’Asie de l’Est et bien connu dans la médecine ayurvédique. L’hydroxycitrate est particulièrement connue comme principe actif pour perdre du poids et/ou affiner sa silhouette.
Ces molécules accessibles et sans dangers se trouvent sous forme de compléments alimentaires en pharmacie ou sur des sites internet.
Des patients ou lecteurs du Dr Schwartz ont testé ces deux molécules. Les résultats semblent plus qu’encourageants puisque tous se disent se sentir mieux et certains retrouvent la forme, leurs cheveux et leur désir sexuel.
À côté de l’acide lipoïque et de l’hydroxycitrate, deux autres molécules sont prometteuses car influençant également l’activité mitochondriale.
Le potentiel du dioxyde de chlore et du bleu de méthylène
Le dioxyde de chlore est connu pour ses propriétés de biocide. Il désinfecte, décolore et enlève les mauvaises odeurs. On estime le dioxyde de chlore beaucoup plus efficace que le chlore pour désinfecter l’eau.
Le bleu de méthylène est une molécule utilisée à la fois comme colorant et médicament. C’est d’ailleurs un médicament très ancien, que l’on utilisait avant les antibiotiques pour traiter certaines mauvaises bactéries, virus et champignons. Il était notamment utilisé pour guérir de la malaria. Aujourd’hui, le bleu de méthylène reste intéressant pour hydrater et combattre le vieillissement de la peau.
En parallèle de la découverte de ces traitements, ces travaux mettent en lumière un fait notoire. Alors que les maladies semblent déconnectées des unes des autres, il existe pourtant une origine commune à toutes.
Quelle est l’origine commune de toutes les maladies?
Que cela soit pour le cancer, l’Alzheimer, l’hépatite, Parkinson, toutes ces maladies trouvent leur origine dans l’inflammation des cellules des organes touchés. Par exemple, l’inflammation du foie va être à l’origine de l’hépatite, de la cirrhose ou du cancer du foie suivant la gravité de la situation.
Pour les maladies neurologiques, l’inflammation d’une zone nerveuse particulière du cerveau va avoir sa maladie. Si c’est l’amygdale, nous allons développer la maladie de Parkinson, si c’est la moelle, nous allons développer la maladie de Charcot.
Ainsi, même si les symptômes sont différents d’une maladie à l’autre, le processus à leur origine est toujours le même. En effet, sous inflammation, les mitochondries ne fonctionnent plus et entraînent une baisse de notre rendement énergétique.
En conclusion, les traitements pour soigner Parkinson ou l’hépatite seront comme le cancer, conçus pour relancer l’activité mitochondriale.
Fort de ses découvertes sur un traitement potentiellement prometteur contre le cancer, et les autres maladies, le Dr Schwartz publia ses résultats dans des revues scientifiques internationales.
Néanmoins, en dépit de sa notoriété, il ne put réellement mener des essais plus poussés pour mettre au point des traitements. Deux grands murs se sont dressés face à lui: la ténacité des dogmes et la recherche du profit.
Pourquoi le traitement du Dr Laurent Schwartz est-il méconnu?
L’accueil froid des institutions
En 2012, le Dr Schwartz proposa à l’Institut français du cancer, alors présidé par Agnès Buzyn, de mener des essais thérapeutiques. Silence total. Idem du côté des AP-HP et centres de cancérologies.
Le Dr Schwartz et sa théorie ne sont pas les bienvenus. Le Conseil de l’ordre des médecins lui a même envoyé une mise en garde et une obligation d’explications. On lui reproche de propager de vain espoir alors que sa thèse n’a pas été démontrée par une série d’essais rigoureux.
Un reproche concédé par Schwartz: «(Le Conseil de l’ordre des médecins) avait raison, je n’ai pas la preuve définitive de ce que j’avance, toutefois nous avons une présomption forte, étayée par une abondante littérature, dès lors pourquoi ne pas courir le risque?»
Pourquoi ne pas courir le risque, en effet? Parce que si demain soigner le cancer coûte 15€, c’est la clé sous la porte pour beaucoup d’entreprises.
Le juteux business des maladies
«Force est de reconnaître que si les efforts engagés pour vaincre le cancer n’ont pas été jusqu’à présent couronnés de succès, les traitements actuellement mis en œuvre contre cette maladie, comme la médecine moderne en général, offrent un véritable eldorado aux entrepreneurs.
Pensons seulement aux statines, qui servent à abaisser le taux de cholestérol. Il semblerait que ce traitement soit de plus en plus ouvertement reconnu comme inutile, voire dangereux.
Mais le Lipitor, la plus vendues des statines, a déjà rapporté à son fabriquant 125 milliards de dollars. Que pèse l’inefficacité médicale face à de tels bénéfices?»
Pourtant, tous ces profits qui finissent dans les caisses de l’industrie pharmaceutique ont un coût social élevé. En effet le cancer coûte à la seule sécurité sociale française 17,8 milliards d’euros par an, et près de 120 milliards à l’Europe.
Alors que faire?
Pourquoi et comment (se) soigner autrement?
Pour découvrir des traitements plus efficaces, Laurent Schwartz tout comme Eléonore Djeukeussi, prônent une nouvelle vision de la médecine et de la santé .
La médecine ne devant plus être une médecine spécialisée et confinée, mais une médecine intégrative.
«Que celle-ci ne soit plus fondée sur les organes touchés mais sur les processus incriminés, en l’occurrence, les facteurs évoqués dans les recherches du cancer. On citera la pression, le rendement énergétique, l’acidité et la salinité du milieu cellulaire.» Trop longtemps, nos écoles de médecine ont suivi une logique de spécialisation. L’un s’occupe du foie, l’autre du cœur, encore un autre des jambes, etc. Or ce «découpage» du corps humain nous obstrue la vue, car tous les organes du corps sont interdépendants les uns des autres. Il est donc plus juste d’avoir une vision «globale» du corps humain pour mieux le comprendre et le soigner.
Enfin, le cancérologue encourage les patients à se sentir responsable face à leur maladie, autrement dit de ne pas être simplement passif face au médecin. Car pour que le cancer ne soit plus un sujet de profit, mais une maladie aussi bénigne que la grippe, «les malades ne peuvent plus être les grands absents de cette lutte. Ils doivent au contraire être les principaux acteurs de la révolution à venir.
C’est pourquoi j’ai pris la décision de divulguer les traitements que j’ai mis au point et de proposer aux malades des alternatives "
Une démarche que l’on ne peut que saluer, et qu’il est heureux de voir soutenue par de plus en plus de médecins.
Source: Dr Laurent Schwartz, «La fin des maladies?», éditions LLL, 2019
Dr Eléonore Djikeussi, «Cancer: maladie génétique ou crise énergétique cellulaire?, éditions Le souffle d’or, 2022
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Je pense que tous on est en attente !! Je sais qu il y a eu des dons pour l avançée de ces travaux !! Mais va t on vraiment guérir !! Car j en ai marre qu à chaque molécule sortie par big pharma c est toujours compté en mois de survie sans progression et on entend jamais cela va vous guérir !! Donc ils ne désirent pas nous guérir mais entretenir la maladie !! Alors M SCHWARTZ j espère que votre désir c est vraiment de nous GUÉRIR et que votre autitre annonciateur’pour nous les malades LA FIN DES MALADIES ne sera pas un doux rêve pour nous !! Ce serait cruel !! Il apparaît dans une de votre vidéo que vous êtes prés du but !! Alors je vous dis mille merci
très impressionnant, des informations riches en attente de vous lire 🙂
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