On ne peut pas tout écrire sur les réseaux sociaux
Le petit film ci-dessous a le mérite de dénoncer la violence des propos proférés sur internet, sous prétexte que l’écran constitue une barrière qui nous affranchirait de la réalité des propos tenus, mais les mots restent et font mal, voire même peuvent tuer en poussant au suicide des adolescents fragiles.
Cette violence dans les propos peut se retrouver également dans le vaste mouvement de libération de la parole initié par le mouvement #balancetonporc. La dynamique de fond est très positive et doit enfin permettre aux femmes victimes de harcèlement (soit une violence répétée qui peut être verbale, physique ou psychologique et qui est le fait d’une personne détenant un pouvoir sur une autre, soit hiérarchique, soit physique) de trouver enfin une écoute attentive et sans jugement afin de mettre fin à cette situation de grande souffrance.
Mais là encore, la face sombre des réseaux sociaux surgit et l’on voit surgir pléthore de commentaires sur des situations de drague, certes parfois lourde, mais qui ne constituent en aucun cas une situation de harcèlement!
Pire, on peut assister à des dénonciations calomnieuses dont on sait dans le passé combien cela peut détruire de vies, cf. l’affaire d’Outreau par exemple! Ces posts hors sujets sont très dommageables, à la fois pour les vraies victimes de harcèlement dont on banalise la souffrance, et également dans la relation homme-femme où les échanges peuvent perdre de leur spontanéité par peur d’être étiquetés #balancetonporc…..
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