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Publié le 12/11/2020, mis à jour le 18/05/2023
Faire la paix avec soi-même
L’ auto-coaching par le tarot
Comment réconcilier son masculin et féminin grâce au tarot ?
Brève Histoire du tarot
Il n’a jamais été évident de savoir avec exactitude d’où provient le tarot ni à quel moment précis il est apparu. D’un commun accord, on date son apparition vers 1440 dans les régions d’Italie du Nord autour de Milan et Florence. Quand le jeu arrive en France, il est connu sous le nom de « tarot italien ». Celui-ci va connaître son petit succès et là où les villes ont une imprimerie, le jeu est édité avec une certaine prise de liberté quant à l’apparence des cartes. Ainsi, à côté du tarot italien, on trouve le tarot bruxellois, le tarot de Besançon et notre fameux tarot de Marseille.
C’est au 19e siècle que le mouvement occultiste s’intéresse aux origines du tarot. Selon eux, les figures des atouts ne doivent rien de leur étrangeté à l’esthétisme, ils sont forcément porteurs de symboles et de messages. Leurs recherches les amenèrent jusqu’à Thot, un dieu égyptien qui révélait aux initiés les secrets et lois de l’univers. Un savoir précieux qui traversa les âges et les courants spirituels ésotériques pour finir aux oreilles des alchimistes du 15ème siècle qui transcrivirent ce savoir dans les 22 arcanes.
Aujourd’hui, le tarot désigne aussi bien un jeu de carte que le support fétiche de Madame Irma. Il existe pourtant un 3e aspect du tarot peu connu, qui est celui de guide en développement personnel.
Le tarot, une porte sur son inconscient
A de multiples égards, le tarot a quelque chose du Yi Jing . Comme ce dernier, il permet :
- D’établir une communication avec le peuple du monde invisible.
- De bénéficier d’un guide pour les questions qui nous préoccupent tous : « que dois-je faire pour trouver un job épanouissant ? » ou « quels changements je dois faire pour rencontrer quelqu’un ? »
- De mettre en lumière son inconscient et de comprendre quels obstacles émotionnels et croyances limitantes nous empêchent d’être heureux.
Suivant le sujet qui nous intéresse, que cela soit pour une question amoureuse ou une orientation professionnelle, il existe différents tirages de tarot propres à chaque thème.
Tarologue et fondatrice de l’école en ligne Tarosophia, Hélène Huc aspire à apporter sa pierre à l’édifice pour apaiser et bâtir des relations plus constructives et sereines entre les hommes et les femmes.
Pour ce faire, il faut d’abord regarder en soi et commencer par réconcilier son couple intérieur, le masculin et le féminin qui dorment en nous. Nous avons tous une part féminine, sensible, dans la douceur et l’écoute, et une part masculine plus apte à entreprendre, trancher et se battre. Les Chinois diraient que nous sommes tous faits de yin et de yang, une énergie tournée vers l’intérieur et une autre tournée vers l’extérieur.
L’être-humain accompli et épanoui étant celui qui a réussi à apprivoiser et harmoniser les deux énergies qui l’habitent.
Certains tirages de tarot peuvent justement nous y aider, en levant le voile sur nos blocages et en nous indiquant les pistes pouvant réconcilier le couple intérieur. Parmi eux, on trouve le tirage des noces intérieures dont nous prendrons connaissance en fin d’article.
Car avant la pratique, il va être nécessaire de se familiariser avec les symboliques des 22 arcanes majeurs pour interpréter au mieux le tirage.
Le sens symbolique des 22 arcanes majeurs
L’art délicat de l’interprétation
Tout d’abord, il n’y a pas de « méchantes » ou de « gentilles » cartes. Chacune d’entre elles possède sa lumière et son ombre, ou dit autrement, sa vibration haute et sa vibration basse. La qualité vibratoire dépend de la position de la carte. En position de conflit ou d’obstacle, sa vibration sera basse, et en position de réconciliation ou de solution, sa vibration sera haute.
De plus, il n’existe pas une mais des lectures symboliques des cartes. Et celles-ci sont multiples. Il y a une part très personnelle qui entre en jeu dans la lecture du tirage. Deux personnes qui vont réaliser le même tirage sur une même question vont certainement avoir deux lectures différentes. Pourquoi ? Parce que les sensibilités et vécus ne sont pas les mêmes. A nouveau comme lors d’une consultation du Yi Jing, il va falloir faire appel à son intuition pour décrypter le message des cartes.
Heureusement, il existe des grandes bases communes pour comprendre la symbolique des cartes.
Rencontre symbolique avec les 22 arcanes
Le Bateleur (I)
En ancien français, le bateleur désignait le faiseur de tour ou l’illusionniste. Ce qui doit nous rappeler que la vie est un jeu et que les apparences sont trompeuses.
Cet arcane symbolise notre point de départ, à savoir notre nature innée et bagages familiaux et socio-culturels (représentés par les objets sur la table) mais également le commencement d’un projet. C’est l’étincelle de l’action première, de l’élan créatif et de la pulsion de vie qui nous fait avancer et évoluer.
Le côté sombre ou la vibration basse de cette carte signifie ici que le Bateleur est un gamin immature, incapable d’être responsable ou ordonné. Le côté lumineux ou la vibration haute de cette carte renvoie à une prédisposition à la créativité, la prise de risque, la quête initiatique.
La Papesse (II)
Au premier abord, la papesse apparait comme une femme austère, plongée dans son livre. Or, c’est une illusion, car elle est plus piquante que prévue.
La Papesse est d’abord une cachotière. On peut le voir par ses vêtements amples dissimulant son corps et le voile étendu derrière sa tête. Cette carte renvoie à la dimension spirituelle de la femme. Elle invite les femmes à sortir des dogmes religieux qui les ont longtemps diabolisées, pour se réapproprier le sacré.
En vibration basse, la personne se surprotège et se ferme au monde. Elle reste dans ses livres et ses rêves. En vibration haute, on est en quête de sagesse féminine, de sexualité sacrée et en pleine recherche intérieure.
L’Impératrice (III)
L’impératrice est celle qui représente la mère et la femme en une seule figure. C’est une carte qui invite à prendre « possession » de son royaume, à s’affirmer que cela soit pour prendre sa place au bureau ou, dans le cadre intime, à faire connaître ses besoins affectifs ou sexuels.
En vibration basse, elle montre un état d’esprit psychorigide et autoritaire. Un symptôme incontestable de la frustration maximale. En vibration haute, on a affaire à quelqu’un de posé dans sa vie et sa tête et libéré sur le plan amoureux et sexuel.
L’Empereur (IV)
L’Empereur est le double masculin de l’Impératrice. C’est l’homme sûr, solide et protecteur, qui incarne la figure du père et du mari, ainsi que celle du chevalier servant.
Chez les femmes, l’Empereur ne va pas les inviter à « agir comme un homme » mais à ressentir en elles sa présence rassurante et protectrice. Il s’agit de savoir s’ancrer sur les 4 plans psychologiques pour ne pas attirer d’hommes surprotecteurs ou castrateurs.
Chez les hommes, il leur rappelle que le pouvoir n’implique pas d’écraser les autres mais plutôt de les accompagner et de les élever. En vibration basse, on est dans le cliché du patriarche acariâtre. En vibration haute, on tend vers la figure du chevalier servant.
Le Pape (V)
Le Pape fait office de maître spirituel qui nous invite à faire l’union entre l’humain et le divin. Il nous invite à réconcilier l’esprit et le corps, le profane et le sacré, le féminin et le masculin.
En vibration basse, le Pape désigne une personne en totale errance spirituelle, perdue dans les dogmes, les jugements, l’exclusion et le fanatisme. En vibration haute, la personne partage ses expériences et connaissances en toute humilité et possède des talents de diplomate.
L’Amoureux (VI)
L’Amoureux incarne toutes les difficultés liées au registre amoureux. L’illusion de l’amour idéal et fusionnel, le dilemme amoureux, l’abandon, le rejet, la jalousie etc. C’est une carte qui invite à développer une autonomie affective en développant une relation seine et solide avec soi-même avant tout engagement.
En vibration basse, c’est le signe qu’on est dans l’immaturité émotionnelle, la jalousie ou encore la dépendance affective. En vibration haute, elle incarne un Amoureux épanoui, engagé et libre.
Le Chariot (VII)
Le Chariot représente le feu de l’action, celui de la volonté farouche qui nous pousse à nous dépasser. C’est la figure de l’entrepreneur ou du conquérant accompli.
En vibration basse, cet arcane prévient souvent de l’aveuglement d’un tel état d’esprit. La caricature étant l’image du carriériste tellement obsédé par son objectif qu’il en a oublié l’essentiel (sa famille, ses amis, sa santé et même ses principes car la fin justifie les moyens).
La Justice (VIII)
La Justice regarde droit devant elle et nous invite non au respect des lois du pays, mais à la cohérence avec soi-même. Effectivement, sur la carte on remarque que La Justice s’appuie légèrement avec son coude gauche sur le balancier. Le côté gauche étant celui du cœur, cela signifie que cette carte ne nous demande pas de détenir la vérité, mais d’être aligné sur notre vérité, à savoir nos ressentis et émotions.
En vibration basse, la carte renvoie au désir de justice, que l’on peut entretenir quand on a subi des torts. Le hic, c’est que cela nous pousse à ressasser le sentiment de victimisation et à nous couper de nos capacités de résilience et d’action. La meilleure posture à adopter est celle de la justesse, toujours clairvoyante et pragmatique.
L’Hermite (VIIII)
En vibration basse, cette carte symbolise un solitaire ayant décidé de se couper du monde. Mais en vibration haute, il faut voir l’Hermite comme une sorte de Gandalf ou de Merlin L’Enchanteur. Deux personnages sages et solitaires mais qui se retrouvent souvent au cœur des évènements.
C’est carte invite à apprivoiser le silence et la solitude pour se ressourcer, prendre du recul et trouver sa richesse intérieure. Une démarche loin d’être égoïste, puisqu’elle nous donne les moyens psychiques pour aider les autres à mieux vivre dans un monde brouillon et bruyant.
La Roue de la Fortune (X)
Traditionnellement, cette carte est associée à la perte ou au gain financier. C’est une première lecture. Une autre lecture rappelle que rien ne dure et que la roue tourne. Autrement dit, elle indique également l’imminence d’un changement ou d’une période instable.
En vibration basse, la roue renvoie au ressassement mental, à la répétition d’erreurs déjà commises dans le passé. En vibration haute, elle indique une opportunité, une prise de conscience, un renouveau, un nouveau cycle de vie.
La Force (XI)
Sur la carte, le lion, représente notre force brute et animale. Celle qui nous domine quand nous sommes en vibration basse.
La tête du lion appuyée contre le ventre de la femme indique l’endroit dans le corps où se loge cette force. On remarque que la femme ne ferme pas la gueule du lion, elle ne l’empêche donc pas de « s’exprimer » mais la contient délicatement. En vibration haute, cette carte symbolise une parfaite maîtrise de soi et de ses instincts agressifs ou brutaux.
Le Pendu (XII)
Tête en bas, corps détendu, le Pendu est comme suspendu à un fil. Le fil en question incarne les attaches à son passé et à sa loyauté familiale. En fonction de son niveau vibratoire, on est en passe de rompre et de lâcher-prise sur nos bagages. A défaut de quoi, on est plutôt dans l’inertie et on redoute de couper les liens.
Renoncer à ses croyances et conditionnements n’est jamais chose aisée. La liberté est précédée par l’angoisse du flou où l’on doit se trouver des nouveaux repères et valeurs. C’est une période inconfortable, mais qui peut devenir vivifiante si on accepte pleinement cette phase de transition en faisant confiance à la vie.
La carte Sans Nom (XIII)
D’un premier coup d’œil, on voit un squelette en train de faucher un champ de blé, et on ne peut s’empêcher de penser à la mort. C’est ce qu’elle représente en basse vibration, mais non en vibration haute.
A y regarder de plus près, le squelette n’en est pas un, puisqu’il est enveloppé dans la chair. Notre faucheur (ou faucheuse) est donc bien vivant, même s’il ne lui reste que la peau sur les os. Cela symbolise donc non pas la mort mais un retour à soi-même, dépouillé de tous les masques et identités issues de l’ego. L’acte même de faucher renvoie à ce processus de nettoyage et de dépouillement pour faire table rase du passé et semer de nouvelles graines.
Tempérance (XIV)
Jusqu’ici les Arcanes concernaient essentiellement les plans émotionnel, mental et spirituel. Avec Tempérance, on s’intéresse enfin au corps. Symbole de l’harmonie et de la douceur, Tempérance apaise et nous invite à être à l’écoute de notre corps pour favoriser une bonne santé.
En vibration basse, cette carte indique l’absence de tempérance, excès émotionnel et comportemental (comme trop manger ou trop travailler).
Le Diable (XV)
Le Diable, comme Dieu, se trouve plus facilement en soi qu’à l’extérieur. Ici, la carte représente tout ce qui nous dérange en nous. Les rapports névrosés ou toxiques à l’argent, au pouvoir et au sexe, mais aussi les parts d’ombre que l’on refoule et refuse de voir. C’est pourtant ce que Le Diable invite à faire. Il nous invite à nous assumer, à dédramatiser nos ombres pour comprendre qu’elles ne sont pas grand-chose, si ce n’est une lumière qui s’ignore.
La Maison-Dieu (XVI)
Sur la carte, on a l’impression qu’une tour s’effondre. Loin d’être le signe d’un danger imminent, la tour est en fait le symbole d’un esprit et d’un ego ébranlé. Les certitudes et les acquis sont désarçonnés. Suivant la position de la carte, en vibration basse ou haute, elle sera le signe soit d’un effondrement intérieur difficile à gérer, soit d’un bouleversement important qui va être accompagné de beaucoup de joie. Celle-ci d’ailleurs est symbolisée par les deux personnages dansant au pied de la tour.
L’Etoile (XVII)
Ici, on peut voir une femme nue près d’une source en train de verser de l’eau. Sur son ventre est dessinée une petite bouche. L’Etoile est le symbole de la femme nourricière, régénératrice et sensuelle.
Cet Arcane fait écho à d’autres. A Tempérance d’abord, parce qu’elle aussi invite à prendre soin de son corps. Mais également au Pendu, qui invite au lâcher-prise et à la confiance. L’Etoile fait de même, elle verse tout le contenu de ses cruches sans rien garder pour elle. Elle invite à s’abandonner à la vie, à ne rien retenir et à se laisser porter. Tout en veillant à s’écouter et se respecter à défaut d’être sursollicité et de ne plus savoir où on habite. C’est d’ailleurs ce qu’elle indique quand elle est placée en vibration basse.
La Lune (XVIII)
C’est le symbole par excellence du féminin sous toutes ses formes. La Lune est à la fois nourricière (comme le montrent les animaux en train de laper les gouttes), intuitive et créative. Cependant elle est également associée au monde des rêves, des ombres de la nuit et de l’imagination. C’est encore elle qui régit notre tempérament émotionnel et affectif. La Lune nous invite à nous ouvrir à nos émotions et rêves, en plus de développer notre sensibilité et intuition.
Le Soleil (XVIIII)
Généralement, le Soleil a bonne presse. Il symbolise la joie, la vie, la gaieté. Sur un plan cosmique, si la Lune est le principe féminin, le Soleil est son versant masculin. Ainsi, tandis que la Lune incarne l’intuition, le Soleil incarne l’intellect.
En vibration basse, le Soleil fait référence à un ego surdimensionné qui cherche à briller à chaque instant. En vibration haute, le Soleil en soi renvoie au rayonnement intérieur provoqué par une ouverture de conscience.
Le Jugement (XX)
Ici, on aperçoit une femme et homme nus en prière. En face d’eux, un homme nu aussi fait office de prêtre. Au-dessus d’eux, un ange fait sonner de la trompette. Plusieurs lectures symboliques sont possibles. La première et plus évidente est qu’on assiste au mariage du couple intérieur.
Sur un autre plan, il peut aussi signifier que nous avons plus ou moins bien intégré en nous (en fonction du niveau vibratoire) l’héritage de notre père ou de notre mère.
Le Monde (XXI)
C’est la dernière carte, et donc la fin d’un voyage. En haute vibration, cette carte symbolise l’accomplissement, la plénitude, l’aboutissement d’un projet et donc le succès. En basse vibration, il s’agit de l’exacte inverse. On s’enferme dans sa bulle et le monde extérieur ne nous intéresse plus.
Le Mat
Après la carte Sans Nom, voici la carte sans nombre, le Mat surnommé aussi le Fou. Il représente le SDF anticonformiste, celui qui s’est libéré de ses conditionnements et du système. C’est cette folie dont on devine la sagesse, qui nous intrigue, rendant ce personnage inclassable, et donc indéchiffrable.
En vibration basse, elle indique un risque de fuir ses responsabilités et/ou de se marginaliser. En vibration haute, cette carte invite à ne s’attacher à rien. A être capable d’accepter de tout perdre, de tout remettre en question pour partir à l’aventure. Persévérance, courage et cœur léger seront vos meilleurs alliés.
Le tirage des noces intérieures
Ce tirage a pour but de vous renseigner sur l’état actuel de votre relation entre votre masculin et féminin, et vous suggérer des pistes pour mieux faire cohabiter et dialoguer vos deux côtés.
Commençons par tirer deux cartes :
- L’Arcane 1 représente l’expression actuelle de votre féminin intérieur.
- L’Arcane 2 représente l’expression actuelle de votre masculin intérieur.
- puis l’Arcane 3 est une carte qui s’obtient par la soustraction des deux premières et représente ce qui les oppose, le conflit éventuel à résoudre. Cette carte est placée entre l’Arcane 1 et Arcane 2.
- L’Arcane 4 est une carte qui s’obtient par l’addition des arcanes 1 et 2 et constitue la manière dont vous pouvez réconcilier le masculin et le féminin. On place cette carte au-dessus de l’Arcane 3.
- L’Arcane 5 s’obtient par l’addition des arcanes 3 et 4. Cette carte va révéler ce que le couple intérieur peut créer, et comment il peut manifester sa transformation intérieure dans le monde réel. On place cette carte au-dessous de l’Arcane 3.
Il se peut que lors de vos calculs, la somme des valeurs des cartes soit supérieure à 21. Dans ce cas, on a recours à une réduction théosophique, un exercice très simple. Par exemple, si la somme est 25, vous décomposez le chiffre et faites une nouvelle addition : 2 + 5 = 7. Ainsi, la carte sera le Chariot (VII).
N’oubliez pas, si vous tirez deux fois la même carte, veillez à sa position (en conflit ou en solution) pour pouvoir l’interpréter correctement.
Il n’y a plus qu’à se lancer !
Source : Hélène Huc, « Tarot de l’unité », éditions Tana, 2020
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