Fasciathérapie : le secret des athlètes pour durer sans se...
Publié le 01/07/2025
Conseils pour se sentir bien
Fasciathérapie : le secret des athlètes pour durer sans se blesser
3 min de lecture
Fasciathérapie : mieux bouger, mieux vivre
Fasciathérapie. Ce mot encore peu connu cache une révolution douce dans l’univers du soin, du sport et de la conscience corporelle. Ni massage classique, ni simple relaxation, cette approche repose sur une réalité anatomique tangible : les fascias, ces tissus conjonctifs qui enveloppent muscles, organes et nerfs.
Et si écouter ses fascias permettait de prévenir les blessures, d’accélérer la récupération, ou encore de retrouver une vraie liberté corporelle ? C’est le pari de la fasciathérapie. Un pari relevé avec succès par Yann Chaussinand, finaliste olympique au lancer de marteau.
👉 Ces propos ont été recueillis à l’occasion du 1er Congrès international de Fasciathérapie, coorganisé par Fascia France et le CERAP (Centre d’Etude et de Recherche Appliquée en Psychopédagogie perceptive) qui a réuni les pionniers de cette approche pour croiser les regards entre science, thérapie manuelle et philosophie du vivant.
Qu’est-ce que la fasciathérapie ?
La fasciathérapie est une thérapie manuelle douce. Elle agit directement sur les fascias, un réseau interne qui relie et structure tout le corps. Ces tissus, longtemps négligés, sont aujourd’hui reconnus pour leur rôle sensoriel. Ils mémorisent les tensions, influencent la posture, et communiquent avec le système nerveux.
Développée dans les années 1980 par le Pr Danis Bois, la méthode propose une écoute fine du mouvement interne du corps. Par un toucher lent et profond, le praticien aide les tissus à retrouver leur souplesse et leur fluidité.
Le témoignage d’un athlète olympique
« Quand on ne s’écoute pas, on finit par perdre le plaisir. Et sans plaisir, il n’y a plus de performance. »
Ces mots sont ceux de Yann Chaussinand, lanceur de marteau classé 8e aux Jeux olympiques de Paris 2024.
En 2023, il découvre la fasciathérapie. À l’époque, il souffre d’une douleur persistante au mollet. Les traitements classiques échouent. Sur les conseils de son père, lui-même ancien athlète, Yann consulte Isabelle Bertrand et Christian Courraud, praticiens experts.
Résultat : la douleur disparaît, la récupération s’accélère, et les sensations corporelles s’affinent. Ce premier contact marque le début d’un suivi régulier. Pour Yann, la fasciathérapie devient un pilier dans sa préparation physique.
Les fascias tendus limitent les mouvements. En les libérant, on restaure l’équilibre du corps. Cela réduit les risques de surmenage, de compensation musculaire et de microtraumatismes. La fasciathérapie agit ainsi comme un bouclier préventif.
2. Elle améliore la récupération
Contrairement aux soins passifs, cette méthode stimule le système nerveux autonome. Elle active les processus naturels de régénération, diminue le stress et relâche les tensions profondes. Pour les sportifs en période de compétition, c’est un atout précieux.
Le travail sur les fascias améliore la perception de soi. Il permet d’identifier les signaux faibles, d’écouter ses limites, et d’ajuster l’effort. Yann Chaussinand le résume ainsi : « Je sens mieux quand mon corps réclame du repos. Et ça change tout. »
Des effets mesurables dans la performance
En retrouvant de la fluidité, le geste technique devient plus économique. Moins d’énergie pour la même intensité. Moins de tensions inutiles. Meilleure régularité. Yann témoigne : « Je lance à haute intensité avec moins d’effort. Et je récupère plus vite entre les séries. »
Il évoque aussi un impact mental :
« Avant les Jeux olympiques, les séances de fasciathérapie m’ont permis de me recentrer. Ce sont des temps calmes où je me retrouve, où je respire. »
Pas seulement pour les athlètes
La fasciathérapie ne s’adresse pas qu’aux sportifs de haut niveau. Elle est aussi indiquée en cas de :
Elle convient aux enfants, aux adultes, aux seniors, et même aux femmes enceintes. L’objectif reste le même : retrouver un corps habité, libre, et apaisé.
Où consulter un praticien ?
Les fasciathérapeutes formés à la méthode Danis Bois sont souvent issus du monde médical ou paramédical. Il est important de vérifier la certification du praticien.
La fasciathérapie est bien plus qu’une méthode de soin. C’est un art de l’écoute corporelle, une manière de se reconnecter à soi dans la profondeur du tissu.
Elle allie rigueur, douceur, et présence. Elle propose un autre rapport à la douleur, au mouvement, à la performance et à la guérison.
Pour Yann Chaussinand, elle a tout changé. Pour vous, elle pourrait bien tout commencer.
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