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Publié le 20/12/2018, mis à jour le 05/01/2023
Faire la paix avec soi-même
Comment trouver la paix intérieure?
Comment accéder à la sagesse et à la paix intérieure?
Comment accéder à la sagesse et à la paix intérieure ? Est sage celui qui, et quel que soit son âge, fait preuve d’humilité en n’adoptant pas la posture de l’enseignant mais celle de l’élève. Et Est sage celui qui est curieux et qui a suffisamment engrangé de connaissances sur ce monde pour reconnaître qu’il ne sait rien sans que cette incertitude n’en fasse un esprit inquiet. Il y a une part de mystère à respecter, à défaut de comprendre.
Est sage celui qui a fait du tri dans son vagabondage mental pour se poser les bonnes questions. Celles qui nous invitent à sortir des sentiers battus de notre milieu familial, culturel et social, au-delà de nos croyances et de nos peurs.
Sans plus attendre, voici les trois principales questions qui entraînent nos vies sur le chemin de la sagesse et de la tranquillité d’esprit qui en découle.
Comment être en paix avec soi-même?
Une autre façon d’aborder la connaissance de soi
Qui suis-je est une vaste question à méditer. L’astuce est de s’interroger par la négative : qui ne suis-je pas ? Cela a l’avantage de commencer par le début, à savoir tout ce que vous pensiez être. Cela, nous l’avions déjà abordé au côté de Vishen Lakhiani. Pour savoir vraiment qui on est, il est nécessaire de transcender le paysage culturel.
Les premières pistes fusent alors : vous n’êtes pas le personnage conforme à ce qu’attendent votre famille, votre milieu social, votre religion etc. Vous êtes bien plus. Si on reste confiné dans ce cadre, le risque est qu’il devienne un carcan. Cela peut être inconfortable et donc la remise en question de notre éducation est simple à appliquer.
Mais le carcan peut être aussi confortable. Nous pouvons nous complaire dans le rôle et vivre tranquillement en automate. Mais dans ce cas-là, en ne sortant pas de cette zone de confort, on risque de passer à côté de soi.
Que le carcan soit confortable ou non, la principale difficulté est essentiellement l’affect. Notre attachement envers ceux (et ce) qu’on aime (même si la relation est compliquée) nous empêche de faire les choix justes pour nous. Ceux qui vont à l’encontre des volontés et désidératas de leur famille sont souvent perçus comme des égoïstes. La différence est pourtant majeure : l’égoïste privilégie son intérêt au détriment de celui des autres. Tant qu’on ne cherche pas à dépouiller ses parents ou ses enfants, mais qu’on cherche juste sa voie pour être heureux, se faire taxer d’égoïste est risible.
Plusieurs techniques existent pour solliciter le détachement émotionnel :
- Imaginer que ce serait notre meilleur ami dans notre situation, que lui dirions-nous de faire ?
- Que ferait la personne que vous admirez le plus ? Rentrerait-elle dans les clous ou non ?
S’observer pour accéder à la paix intérieure
Si la sagesse permet de se recentrer, de calmer l’esprit agité et l’ego (au moyen de la méditation de pleine conscience elle a d’abord quelque chose de piquant, car elle touche la corde sensible en nous invitant au doute. Ce qui explique que les sages soient si peu nombreux, et aussi pourquoi ils nous sont si précieux.
C’est par la remise en question que l’humanité évolue : Que cela soit dans les arts, la politique, les mœurs, les sports, etc.
Pour répondre à cette grande énigme de « qui-suis-je ?» Nous disposons de trois outils : De l’attention , la mémoire et l’imagination. La mémoire et le pouvoir de l’attention nous permettent de prendre conscience des origines de notre système de pensées, de croyances et jugements. L’imagination nous servira pour nous guider à sortir des blocages émotionnels et des souffrances qui vont avec.
Que nous permettent ces outils ? De développer notre conscience sur nous-mêmes, de nous observer attentivement pour prendre vraiment conscience de nos aspirations et de nos désirs. Ce sont eux qui nous définissent.
Enfin, le pouvoir de l’attention nous permet voir les choses telles qu’elles sont, et non pas telles que nous souhaiterions qu’elles soient. Ce qui nous conduit à notre seconde question qui porte sur la réalité.
Comment être en paix avec le monde?
Faire la différence entre la réalité et nos pensées sur la réalité
Après avoir remis en question son identité, il est assez logique de s’interroger sur la réalité du monde extérieur. Grâce aux recherches du professeur en sciences comportementales, Nick Chater, se dessine l’idée que notre cerveau serait une machine à inventer des histoires sur-mesure et sur commande pour nous permettre d’interpréter les situations et les évènements. L’instant présent que nous vivons et ressentons est bien réel, mais les histoires que l’on créerait autour de lui sont des interprétations que nous appelons notre réalité, notre perception.
Remettre en question ses croyances
Comme pour la première question, il est pertinent de s’interroger par la négative. Qu’est ce qui n’est pas réel ? Et à partir de là, il s’agit de se pencher sur les croyances et les opinions étriquées de notre contexte culturel et social. Par cette démarche, nous nous dégageons d’une vision rigide de la réalité et nous commençons à y voir plus clair.
N’ayez aucune limite à ce sujet et revoyez toutes vos opinions, pensées et suppositions. Surtout si vous les avez avec vous depuis 15, 30 ans. Tentez de lâcher-prise sur tout ça en vous projetant, par exemple, dans la peau d’un autre dont la vie est radicalement différente.
Être sage, c’est donc être ouvert intellectuellement et émotionnellement. Serait-ce être un peu bisounours ? Eh bien, au grand dam des cyniques, nous ne pouvons évoquer la sagesse et la paix intérieure si nous n’abordons pas une question qui nous fascine tous, celle de l’amour.
Pourquoi est-il important d’aimer?
Aimer, est une force. Preuve en est par la mythologie grecque et l’Histoire qui nous ont appris que l’on préfère risquer la guerre et la mort plutôt que renoncer à son amour. C’est donc bien une force, et parce que c’est celle de la vie, c’est la plus puissante. Quand nous sommes amoureux, nous ressentons une douce euphorie et une attirance si puissante qu’elle pourrait nous mener partout.
Oui, l’amour nous mène par le bout du nez, et ce, pour notre plus grand plaisir. En tout cas le vrai. Car l’amour n’est pas conditionné. Ce n’est pas un contrat social ou une négociation où il faut faire ceci ou être comme cela pour que le sentiment apparaisse. Si vous n’êtes pas prêt à grimper l’Everest pour une activité ou une personne, ce n’est pas vraiment de l’amour.
« En effet, l’amour est une force qui circule partout. Plus vous incarner l’amour et plus vous recevez les pluies vibratoires d’amour ».
L’amour commence par soi en se reconnaissant enfin des qualités, et en prenant soin de son corps.
Puis en faisant attention aux autres, en se montrant souriant et disponible quand ils sont à nos côtés.
Source : Don Miguel Ruiz, Barbara Emrys, « Les trois questions », Editions Guy Trédaniel, 2018
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Publié le 20/12/2018, mis à jour le 05/01/2023
Très instructif cet article. Enfin quelqu’un qui parle de la paix intérieur de manière concise, sans chichis, en expliquant les choses telles qu’elles sont ! Merci beaucoup.
Léonore d’Esprit Vivace