- Home
- /
- Bien-être au travail
- /
- Entreprendre et réussir
- /
- Les 7 habitudes de ceux qui réalisent tout ce qu’ils...
Publié le 27/08/2019, mis à jour le 05/11/2024
Connaissance de soi
Les 7 habitudes de ceux qui réalisent tout ce qu’ils entreprennent
Comment exploiter tout son potentiel?
Existe-t-il un secret pour réussir dans n’importe quel domaine (vie amoureuse, familiale, amicale, sociale ou professionnelle)? Aucunement.
Plutôt que de secret, il s’agit d’habitudes qui se comptent au nombre de sept.
7 habitudes pensées, développées et appliquées par Stephen R. Covey, un grand monsieur d’Outre-Atlantique.
Diplômé d’Harvard, cet homme d’affaires, consultant auprès de multinationales et d’hommes influents (dont Bill Clinton) est également un auteur à l’envergure internationale.
Il a vendu plus de 40 millions de livres, dont son bestseller Les 7 habitudes de ceux qui réalisent tout ce qu’ils entreprennent traduit en 40 langues.
Il vient récemment de publier le livre d’exercices de cet ouvrage aux éditions Mardaga, afin de rendre ces habitudes accessibles à tous.
Pour les adopter, la première tâche consiste à les ressasser.
Une citation de Stephen R. Covey devenue fameuse résume le processus ainsi:
«Qui sème une pensée, récolte une action. Qui sème une action récolte une habitude. Qui sème une habitude, récolte un caractère. Qui sème un caractère, récolte un destin.»
Covey catégorise ses 7 habitudes en distinguant celles qui sont dévolues à la vie sociale et celles qui se focalisent sur notre vie intérieure.
Quelles habitudes permettent de réussir sa vie intérieure?
1ère habitude: être proactif
Covey a pensé cette 1ère habitude en s’inspirant de la vie et des travaux du psychothérapeute et fondateur de la logothérapie, Victor Frankl. Jeune psychothérapeute, Frankl venait d’écrire son première livre avant d’être déporté à Auschwitz. Confronté au désespoir (le sien et celui de ses comparses), Frankl fait un vœu. Celui de ne pas s’effondrer pour espérer en sortir vivant et voir son livre publié. En ce sens, il a fait preuve de proactivité en se concentrant sur ce qui était du ressort de sa responsabilité (son intégrité mentale et son livre) plutôt que l’enfer concentrationnaire. Ce qui distingue un proactif d’un réactif est donc le sentiment de responsabilité. Se sentir responsable c’est comprendre où se situe notre pouvoir absolu. L’erreur commune étant de le situer dans notre environnement et le cours de notre vie. Or penser ainsi, c’est courir le risque de s’identifier comme étant le produit des circonstances et ouvrir la porte de la victimisation. Le seul endroit où notre pouvoir s’exerce est dans le choix de nos valeurs et l’engagement à être fidèle à elles. L’emprise de l’environnement et des émotions attachées ne s’évapore pas, mais perd de sa force sur notre esprit. Covey détaille:«Les réactifs se laissent piloter par leurs impressions, les circonstances, les conditions, l’environnement. Bien sûr, les proactifs restent toujours influencés par des stimuli extérieurs physiques, sociaux ou psychologiques. Mais leur réponse à ces stimuli, qu’elle soit consciente ou non, constitue un choix ou une réaction fondée sur des valeurs »Autrement dit, les personnes réactives sont beaucoup plus branchées sur leur mode pilote automatique, tandis que les proactifs sont davantage en mode pilote conscient. La seconde habitude consolide les comportements en conscience et engagés.
2ème habitude: savoir dès le départ où on veut aller
S’il est nécessaire de se fixer des objectifs, le plus important pour Corvey est de trouver notre mission personnelle de vie. C’est l’activité par laquelle notre être s’exprime le mieux. Pour la reconnaître, Victor Frankl écrit: «nous détectons notre mission plutôt que nous l’inventons». Un repérage facilité par deux questions: «qu’est ce qui compte réellement dans ma vie?» et «pourquoi est-ce que je fais ce que je fais?» Savoir où l’on souhaite aller, est la pierre angulaire du succès d’une entreprise ou d’une équipe sportive/artistique. A l’échelle individuelle, elle est aussi la clé pour éviter de vivoter et de souffrir du déficit de sens dans sa vie . Elle est, enfin, celle des couples qui durent. Sans projet à moyen terme et sans vision à long terme, difficile de tenir dans le temps. Ce sont alors les circonstances, et non notre volonté, qui font et défont les liens. Savoir dès le départ où l’on veut aller implique de commencer chaque jour, chaque projet et chaque tâche avec une vision claire de la direction à atteindre. «Pour agir dans une optique constructive, il faut commencer avec la conclusion en tête.» dixit Covey Finissons ce point sur une évidence. Se fixer un carnet de route n’est pas la garantie d’arriver là où nous imaginons. Les aléas de la vie, les opportunités, les rencontres, les portes qui se ferment font que bien des routes dérivent de leur destination finale. C’est vrai et cela n’est jamais un drame pour ceux qui ne se laissent pas dériver en mettant leur conscience et leurs valeurs en veilleuse. Ils ont la sagesse de penser que l’univers avait un meilleur plan pour eux.3ème habitude: donner la priorité aux priorités
Que sont les priorités? Ce sont nos besoins qui nous donneront pleinement les moyens de nous épanouir. Ces priorités sont grosso modo les mêmes pour nous tous. Faire une activité épanouissante. Une autre qui fait sens pour les autres. Accorder davantage de temps à sa famille ou à son couple. Or, on peut se perdre de mille et une manière. Il y a bien sûr les multiples sollicitations numériques pour nous proposer du divertissement. Toutes les pertes de temps liées à une procrastination incomprise et donc non résolue. Et, enfin, l’obnubilation pour les circonstances, les sollicitations et les situations (ou une histoire) non-digérées. Les trois premières habitudes se concentrent donc sur l’architecture de notre monde intérieur et de notre façon de le penser et de le gérer. Passons à la pratique, en découvrant les exercices et les pratiques pouvant être mises en place.Comment mettre en place les habitudes pour réussir sa vie intérieure?
Comment devenir proactif?
Afin de passer du mode réactif au mode proactif, Covey insiste sur l’importance du langage et des pensées. Notre manière de nous exprimer et de penser découle autant de notre éducation que de l’environnement culturel et social dans lequel nous évoluons. Elle influence notre perception du monde et donc notre réalité. En France, la grande tendance est de considérer la vie comme étant une succession d’accidents (tragiques/bénéfiques), et jamais comme étant une création émanant de nous. Adopter l’attitude proactive, c’est changer radicalement de langage, en troquant le vocabulaire victimaire pour celui de la responsabilité. Aussi nous pouvons passer du :- «Je n’y peux rien» à «examinons les différentes solutions»
- «Je suis ce que je suis, je n’y peux rien» à «je peux aborder les choses autrement»
- «Je ne suis pas responsable, j’ai le droit de partir en vrille.» à «je peux trouver un moyen de contrôler mes sentiments.»
- M pour mesurer le degré de la situation (sur une échelle de 1 à 5).
- A pour analyser votre percevoir votre réaction immédiate (colère, peur, frustration etc.)
- I pour invoquer la thèse principale de Covey: nous avons le pouvoir de choisir notre réponse aux stimuli produit par notre environnement (les autres, les situations, les circonstances).
- T pour trouver une réponse proactive.
- R pour répondre de façon proactive ou de laisser couler.
- E pour évaluer votre démarche.
Comment savoir où vous allez?
Pour savoir où allez, voici deux exercices:- S’interroger. Êtes-vous satisfait de votre vie en répertoriant tous vos rôles (suis-je heureux du parent/enfant/conjoint/ami/professionnel que je suis).
- Si la mission personnelle n’est pas encore trouvée, voici les 6 étapes recommandées par Covey pour y parvenir.
- Faites un brainstorming sur la personne que vous aimeriez être dans 20 ans (prenez même des exemples type «je veux être comme ma cousine ou Oprah Winfrey parce que….) et bien sûr les activités qui vous plaisent. Cette première étape étant un brouillon, toutes les fantaisies sont permises.
- Faites une pause d’une heure, d’une journée, d’une semaine.
- Reprenez le brouillon en trouvant les cohérences, le fil conducteur.
- Puis, à nouveau, laissez reposer. Durant la semaine, emportez le brouillon partout avec vous pour l’actualiser tous les deux jours si de nouvelles émergent.
- Ecrivez la version définitive de votre énoncé.
- Une fois par mois, relisez l’énoncé pour évaluer s’il exprime bien le meilleur de votre potentiel, vos motivations et vos valeurs.
- Comment peut-il faire? En lui consacrant du temps.
- Oui mais comment? En lui réservant des moments particuliers
- Oui mais comment? En faisant une activité ensemble une fois par semaine.
- Oui mais comment la maintenir dans le temps? En laissant le garçon choisir pour être sûr qu’il sera motivé.
Comment donner la priorité aux priorités?
- Dans la sphère privée
- Dans la sphère professionnelle.
- Notez vos rôles-clés.
- Choisissez une ou deux priorités en fonction de chaque rôle clé.
- Planifier chaque semaine vos priorités dans votre agenda en adaptant vos tâches et vos rendez-vous.
Quelles habitudes permettent de réussir sa vie sociale?
4ème habitude: penser gagnant/gagnant
Nombreux sont ceux à penser que dans une relation il y a toujours un perdant/gagnant. C’est notamment vrai pour dans le monde de l’entreprise où la concurrence et l’esprit compétitif n’encouragent pas à penser le contraire. Stephen Covey appelle cet état d’esprit, un «esprit de rationnement». C’est un état d’esprit de temps de guerre et de famine où les stocks vides découragent le partage. On est dans le stress permanent et il devient difficile d’apprécier la réussite des autres. Evidemment, puisque nous avons l’impression d’avoir perdu quelque chose. Même si c’est totalement faux. Penser gagnant/gagnant c’est penser en termes d’abondance et de possibilités. C’est «privilégier l’intérêt commun au lieu de chercher à dominer l’autre. C’est réussir à coopérer de façon créative, en s’écoutant, comprenant et affrontant ses idées.» Cela ne demande pas une technique psychologique particulière, cela demande du courage, du respect d’autrui, et souvent d’entraver ses peurs. C’est donc un exercice de lâcher-prise de haut vol pour ceux qui doivent encore travailler leur confiance en soi.5ème habitude: chercher d’abord à comprendre avant d’être compris
«: nous parlons ou nous nous préparons à parler.» dixit Stephen Covey Ce n’est pas la plupart du temps, c’est quasiment tout le temps. Parler avant d’écouter est un réflexe quasi-naturel tant il est commun. Sauf que ce réflexe nous rend perdants. Quel que soit le domaine de vie. Le pire étant que parler avant d’écouter n’est que la moitié du problème. Stephen Covey rajoute que lorsque nous écoutons l’autre, nous l’écoutons mal: «Nous filtrons, à travers nos paradigmes, ce que nous entendons et nous projetons notre autobiographie sur les expériences de ceux que nous prétendons écouter. Et nous projetons nos propres expériences sur les comportements des autres.» L’habitude n°5 stipule donc d’apprendre à écouter réellement. Une capacité qui se décline autour de quatre sous-compétences:- Savoir se taire
- Reformuler les propos
- Comprendre sentiment d’autrui (l’empathie en somme)
- Poser des questions pour mieux comprendre (si besoin est)
6ème habitude: profiter de la synergie
Cette 6ème habitude est le produit des deux précédentes. La synergie c’est l’action du «tous pour un», tout le monde converge vers un même but. Et quand il y un problème, un débat, une tension, la solution finale n’est jamais celle de l’un ou l’autre côté. Il s’agit toujours d’une troisième solution capable de satisfaire a minima les deux parties. La synergie n’est possible que si les différences d’intérêt et de caractère ne sont pas vues comme des désordres, mais comme des opportunités de s’enrichir. Il est évident que la synergie n’est pas pour tout le monde. Pas sans effort. Elle suppose une grande qualité de savoir-être et une relation de confiance. Selon Covey, la qualité principale pour entrer en synergie est l’humilité. Ou plutôt la conscience que notre point de vue n’est pas omniscient. Que c’est justement en le conjuguant à celui des autres, que nous pouvons être plus performants, plus créatifs, plus innovants. «Si nous ne comprenons pas ceci, comment pouvons-nous comprendre nos différences et nous intéresser à des gens qui, selon nous, sont «à côté de la plaque»?» Les différences nous gardent de la consanguinité intellectuelle, de l’essoufflement, des gâchis, des non-dits et de toutes leurs conséquences.Comment mettre en place les habitudes pour réussir sa vie sociale?
Comment penser gagnant/gagnant?
Penser gagnant/gagnant, c’est développer un état d’esprit d’abondance où tout le monde peut s’y retrouver. Pour ce faire, voici quelques conseils pratiques.- Faire sien les comportements typiques des «penseurs abondants»:
- Chercher les qualités chez les autres
- Exprimer clairement ses attentes
- Solliciter les idées des autres
- Traiter les autres avec et répondre à leurs besoins
- Une solution gagnant/gagnant se trouve en suivant ces étapes:
- Envisager la question du point de vue de l'autre.
- Identifier les préoccupations (pas les positions) et les problèmes principaux de chaque partie.
- Convenir des résultats qui constitueraient de bonnes solutions mutuelles.
- Déterminer quelles actions vous devrez mener pour concrétiser ces solutions.
- Dans un accord gagnant/gagnant, quatre éléments doivent être explicitement définis:
- Les résultats attendus.
- La lignes de conduite à tenir pour obtenir des résultats.
- Les ressources (temps, finances, personnes) à disposition.
- Le partage des responsabilités. Qui doit faire quoi et pour quand.
Comment apprendre à mieux écouter?
Pour s’initier à l’écoute active, vous pouvez vous passer par l’observation du langage corporel. C’est ludique, sympa et très instructif. Pour développer l’écoute par empathie, Covey énonce 10 étapes :- Prenez l'habitude de dire «prends ton temps, je t'écoute >> et pensez-le vraiment.
- Mettez de côté vos propres motivations.
- Manifestez votre disponibilité et votre réceptivité émotionnelle
- Essayez d'apprécier le point de vue de l'autre.
- Écoutez sans vous hâter de prendre la parole.
- Essayez de vous mettre à la place de l'autre; ressentez la même chose que cette personne.
- Posez des questions pour faire émerger les pensées et les sentiments.
- Demandez des détails pour mieux comprendre.
- Reformulez le problème en commençant par << Si j'ai bien compris... >>.
- Soyez sensible aux sentiments de l'autre personne.
Comment travailler en synergie?
La communication synergétique est le nec plus ultra en communication. Covey en distingue 3 niveaux:- La communication défensive marquée par manque de coopération et de confiance. On est dans l’esprit gagnant/perdant.
- La communication courtoise, où tout le monde faire preuve de confiance, d’honnêteté mais où la solution débouche sur un petit compromis pas vraiment satisfaisant.
- La communication synergétique où la confiance règne et où l’échange n’est pas une transaction mais une transformation, une création. On cherche à faire émerger, entre deux solutions affichées, une troisième solution idéale pour les deux parties.
- Définition du problème ou de l'opportunité;
- Écoute de l'autre;
- Partage des opinions;
- Brainstorming sur l'élaboration de différentes alternatives;
- Élaboration commune de la solution la plus indiquée.
- Respectez la diversité.
- Soyez flexible.
- Appréciez les opinions des autres, que vous ayez les mêmes ou non.
- Visez l'équilibre. Donnez et recevez sans tenir de comptes précis.
- Soyez sensible aux idées nouvelles. Un esprit fermé n'est jamais un allié.
- Développez la confiance. Même si les débuts sont laborieux, vos efforts seront payants.
- Favorisez la découverte et le partage d'intérêts communs.
- Ayez le sens de l'humour.
- Renoncez aux stéréotypes. Vous avez 100 % de chances de vous tromper.
- Soyez sincère.
Quelle habitude permet de rester performant toute sa vie?
C’est la 7ème et dernière habitude : toujours aiguiser ses facultés et acquis. Ne jamais rien considérer comme acquis. Au risque de voir la concurrence nous piquer une part de marché. Ou le conjoint partir avec le voisin. Rien n’est statique, le renouvellement de la conscience est toujours primordial pour ne pas rouiller. Pour ce faire, Stephen Covey préconise de veiller à ces 4 domaines :- Physique (manger, bouger, dormir) et bien gérer son stress
- Social émotionnel (service, empathie, synergie, sécurité interne)
- Spirituel (système des valeurs, études et méditation
- Mental (lire, se cultiver, écrire...)
Source : Stephen R. Covey, « Les 7 habitudes de ceux qui réalisent tout ce qu’ils entreprennent »
abonnez-vous gratuitement
ou connectez-vous
- Home
- /
- Bien-être au travail
- /
- Entreprendre et réussir
- /
- Les 7 habitudes de ceux qui réalisent tout ce qu’ils...
Publié le 27/08/2019, mis à jour le 05/11/2024